Agrion à larges pattes

Platycnemis pennipes (Pallas, 1771).

Agrion à larges pattes

Syn. Pennipatte bleuâtre

Etymologie

De Platys (gr) = large et Khemis (gr) = tibia ; qui a les tibias larges. De penna (lat) = plume et pes (lat) = pied : qui a les pieds en forme de plume, du fait de la forme lancéolée des tibias.

Répartition

L’Agrion à larges pattes est une espèce possédant une aire de répartition large qui s’étend de l’ouest de l’Europe à la Sibérie.

En France, elle est commune en climat tempéré, mais semble plus rare en région méditerranéenne. Sa présence en Corse est à confirmer.

En Poitou-Charentes, cette espèce est très commune. Elle a été recensée sur 844 communes de la région (72 %). Elle semble cependant moins courante sur la façade atlantique de la région et est absente des îles de Charente-Maritime (Iles de Ré, d’Oléron et d’Aix).

Phénologie

En Poitou-Charentes, les premières émergences de Platycnemis pennipes sont généralement observées à partir de…(ce texte est disponible intégralement en version papier dans le livre Libellules du Poitou-Charentes).

Habitats

L’Agrion à larges pattes est une espèce ubiquiste que l’on trouve dans des milieux…(ce texte est disponible intégralement en version papier dans le livre Libellules du Poitou-Charentes).

Biologie

Après un développement de 2 ans, les larves, pour se métamorphoser, grimpent sur des…(ce texte est disponible intégralement en version papier dans le livre Libellules du Poitou-Charentes).

Menaces

P. pennipes est très commun en Poitou-Charentes. Il est capable de supporter des pollutions importantes et ne semble pas être en danger dans notre région, même si les assecs de plus en plus nombreux des cours d’eau lui sont préjudiciables.

Protection

Le maintien d’un débit minimal sur les rivières et une gestion permettant
le développement des hélophytes et des hydrophytes dans ces cours d’eau, ne peuvent qu’être favorables à la conservation de cette libellule.

 

Miguel GAILLEDRAT

 

Bibliographie

Williamson T., Meurgey F., 2001 – Microhabitats refuges pour les larves d’Ischnura elegans (Vander Linden, 1820) et Platycnemis pennipes (Pallas, 1771) (Odonata, Zygoptera, Platycnemididae et Coenagrionidae). Martinia, 17 (3) : 110.