Huppe fasciée

Espèce cavernicole, nichant dans une grande variété de sites : arbre creux, trou de mur, tas de pierre, terrier de lapin, nichoir. Fréquente les milieux ouverts ou semi-ouverts pourvus de zones de végétation rase pour la chasse (pelouse, bord de chemin, dune…).

Premiers retours migratoires notés en février mais arrivée massive essentiellement dans la seconde moitié de mars. Départ en
septembre ; quelques individus encore en octobre. Cantonnement des couples dès mi avril. Oiseau actif tout le jour durant, et en
période d’élevage des jeunes, avant et après le coucher du soleil.

Chants « Hou-pou-pou », vols nuptiaux, entrée dans des cavités, transports de nourriture, familles.

Recherche à l’écoute puis observation des allées et venues des
oiseaux pour localisation du nid lors des nourrissages (très
fréquents). Repérage des cris d’alarme « chrèèèèè » souvent émis près du nid.

Éviter la repasse (forte perturbation possible). Espèce globalement peu farouche sauf près du nid. Souvent agressive envers les autres individus de son espèce (bon indice de reproduction).

Ponte dans la seconde moitié d’avril – début mai : 7-8 oeufs.
Incubation 16 jours. Eclosion : fin mai à début juin.Généralement
3-4 (6) jeunes à l’envol. Une seule couvée, rarement deux. Ponte de remplacement possible.

Sortie des jeunes de la cavité à 26-29 jours. La famille reste groupée quelques jours au voisinage du nid. Les cris de quémande des jeunes peuvent être très puissants « tsriii tsriii ».

Philippe JOURDE, LPO Charente-Maritime