Grèbe à cou noir

Étangs, lacs bien dégagés, avec eau libre et rives comportant des massifs de végétation variés mais suffisamment espacés, avec une abondance de plantes immergées. Nid flottant bas, très semblable à celui du Grèbe huppé mais plus petit, constitué de plantes fraîches et vertes et de renoncules d’eau fleuries. Il est généralement positionné parmi les joncs et des lacis de plantes aquatiques.

La présence, même durable, d’oiseaux sur les étangs au printemps (en avril et mai notamment) ne signifie pas que l’espèce est nicheuse. En règle générale, les nicheurs se cantonnent en avril et surtout en mai. Dispersion postnuptiale à partir de juillet.

Plutôt des couples isolés, car la nidification en colonie ne concerne que les régions “ traditionnelles ” de reproduction ; souvent associé aux colonies de Mouettes rieuses ou guifettes. Transport de
matériaux pour le nid, de nourriture, parades.

Observation des massifs de végétation sur les rives (joncaies,
cariçaies…) et des formations de plantes immergées ou affleurantes (Nénuphars, Renouées aquatiques…).

Espèce sensible en période reproduction. Rester à bonne distance.

19 à 23 jours. Une ponte de 3/4 œufs ; éclosion fin mai, ainsi qu’en juin et juillet.

Dès qu’ils sont nés, les jeunes grimpent sur le dos d’un des adultes et se cachent dans les plumes. Comme chez tous les grèbes, les deux partenaires participent équitablement à l’incubation et à l’élevage des jeunes, parfois en se partageant la nichée. A l’âge de 17 jours, les jeunes commencent à plonger, mais restent encore à la charge de leurs parents. Volent à 8 semaines environ.

Jean-Yves AIRAUD, GODS