Gros-bec cassenoyaux

Toujours en milieu arboré ; niche dans les fourrés, buissons, ou
arbres de forêts de feuillus (chênaies, hêtraies) ou mixtes (hauteur entre 2 et 10 mètres). Semble peu fidèle au site du nid d’une année sur l’autre.

Mars à début juin. Des migrateurs nordiques peuvent être présents jusqu’en mars.

Oiseau trapu, plus gros qu’un pinson. Gros bec, tête rousse, barres alaires claires bien visibles. Femelle plus pâle. Vol haut, onduleux et rapide lorsqu’il change de quartier.

Oiseau très discret malgré un plumage contrasté. Observé très
régulièrement en hiver (parfois en bandes), il se fait beaucoup plus rare en période de nidification, peut passer inaperçu même quand il est nicheur. Se tient à la tête des arbres. Chant faible. Cri : un “ tsicc ” ou “ pix ” bref et métallique. Manifestations vocales un peu plus importantes au moment des parades nuptiales, poursuites et accouplements (dès fin février).

Cheminement avec point d’écoute et d’observation dans les futaies en mars et avril. Mis à part les mâles cantonnés et les
accouplements, les autres indices sont difficiles voire quasi
impossibles à mettre en évidence (nidification dans la canopée).

A priori faible, vu qu’il se tient la plupart du temps dans la canopée.

Une seule ponte de 5 œufs, couvés 12 ou 13 jours par la femelle.

Envol à 2 petites semaines. Les jeunes restent groupés avec les
adultes jusqu’en août puis dispersion.

Joseph CHAUVEAU, GODS