Sterne pierregarin

Îlots et diguettes d’anciens marais salants, îles sableuses, même sur des plans d’eau intérieurs. Niche en colonies souvent associées à d’autres espèces (Mouettes rieuses, Avocettes). Le nid, au sol, est une petite dépression souvent garnie de végétaux ou petits
coquillages.

Ponte de mai à juillet. Pic de ponte en mai. Les nidifications tardives peuvent être dues à la submersion d’une colonie, en particulier sur la Loire.

Confusion possible avec la Guifette moustac (qui a la queue plus courte et le croupion plus gris et qui chasse à la surface de l’eau) ou la Sterne naine qui est plus petite, environ la moitié de la pierregarin.

Parades nuptiales (poursuites dans les airs avec poissons) dès le retour d’Afrique en avril. Couple posé sur un îlot favorable, avec offrande de poissons, capturés en plongeant dans l’eau, et parades. Envol groupé de la colonie avec cris d’alarme “ kriii-arrrt ” en cas d’intrusion humaine (ou d’un prédateur) aux abords du site.

Observation directe, visuelle ou sonore.

Très sensible aux dérangements. Abandons fréquents du site et
report des colonies souvent à plusieurs kilomètres.

Une ponte par an (mais fréquentes pontes de remplacement). 2-3 œufs. Incubation 21-22 jours.

Les jeunes, semi-nidifuges, quittent le nid 3 ou 4 jours après
l’éclosion. Volent à 25-30 jours, mais sont encore nourris par les adultes (durant cette phase, il ne s’agit plus d’indices fiables de
nidification, car la dispersion migratoire est entamée). Les jeunes sont indépendants à 2-3 mois.

Hervé ROQUES, LPO Charente-Maritime