Pipit rousseline

Espèce présente en milieu de type steppique. Nid à terre dans une dépression ou caché dans des broussailles, dans les endroits
découverts, secs et ensoleillés et présentant des zones de sol nu. A rechercher en juin dans les dunes, gravières, sablières, friches
caillouteuses, carrières calcaires, pelouses calcaires xérophiles,
terrains militaires, grands pare-feux dans les zones forestières et les pâtures à moutons.

Derniers migrateurs notés fin mai et premiers post-nuptiaux fin août, essentiellement silencieux. Les données en juin et juillet concernent donc des nicheurs probables.

Chant : 2 ou 3 syllabes sonores “ Tsviliu ” ou “ pirriu ” émis en vol onduleux descendant. L’oiseau est farouche et discret sur le site de nidification, même pour les transports de nourriture. Un adulte
feignant une blessure fournit un indice sérieux de reproduction.

Affût car l’espèce chante irrégulièrement même lors du
cantonnement. Premiers chanteurs notés fin avril en Charente et Deux-Sèvres et au plus tôt le 5 mai en Vienne.

Pas de remarques particulières. En cas de d’observation de feinte de blessure, quitter le site et revenir observer à distance.

12 à 14 jours. 4-6 œufs : éclosion de mi-juin à mi-juillet, une seule nichée, pontes de remplacement notées.

Sorties des jeunes à 2 semaines environ. Ils sont bruyants et se
cachent dans la végétation à la moindre alerte des parents : bonne période pour prouver la nidification. Ils sont autonomes au bout d’un mois.

Pierre GUIGNARD, LPO Vienne