Tarier pâtre

Campagnard ; landes, zone à végétation contrastée avec herbages et broussailles, bords de routes ; fuit les grandes cultures, et les zones vraiment humides ; le nid est construit au sol (grossier, avec feuilles, tiges, mousse, plumes), difficile d’accès et bien caché, au bord d’un talus, d’un fossé, d’un buisson.

Parades et chants dès début février, construction du nid dès début mars et derniers nourrissages fin août.

Femelle : confusion possible avec le Tarier des prés, surtout (mais pas de sourcil, ni de blanc à la queue).

Chant (brève strophe aiguë, gazouillante ou aigre), vol nuptial (vertical et souvent chanté), parade (attitude penchée, l’oiseau étale les ailes et la queue s’abaisse et se relève en rythme), poursuites, ou encore grande discrétion, constituent des indices de nidification.

Repérage visuel et au chant ; les oiseaux sont fidèles à leur territoire d’année en année et ceux qui hivernent restent sur leur site de
nidification, d’ailleurs souvent en couple.

Nerveux, farouche et réactif (alarme “ ouisss trec trec ”) aux visites intempestives.

4/6 œufs, couvés par la femelle ; 14 jours ; 2 voire 3 nichées.

Envol de la 1ère nichée avant fin avril ; les jeunes sortent du nid à 2 semaines, et on repère alors souvent ces jeunes “ voletant ” ; le
nourrissage par les parents se poursuit quelques jours après l’envol, avant la dispersion.

Jean-Marc VILLALARD, GODS