Moineau soulcie

Fréquente principalement les bâtiments des habitations isolées,
hameaux, villages et villes (Niort, Surgères) dans les plaines
calcaires de la région. Espèce cavernicole. Niche principalement dans les cavités des murs en moellons calcaires à des hauteurs très variables, mais aussi dans des sites atypiques comme des structures tubulaires, éventuellement à l’intérieur d’espaces semi-ouverts.

Chant de février à août, première ponte de début juin, seconde ponte mi-juillet.

Chant du mâle (“ Sli-vitt ” ou “ Vèyuiit ” traînants, répétés)
principalement émis en hauteur (antenne, poteau, toit, cheminée, cavité de nidification…). A partir d’avril, parade posée avec une femelle (ailes relevées pouvant frémir, queue étalée, tâche jaune bien visible…), accompagné du chant. Transports de matériaux pour le nid par le mâle ou la femelle. A partir de mi-juin, apports de
nourriture au nid (insectes) et transport de sacs fécaux. Rechercher les alarmes des parents et cris de jeunes à l’entrée des cavités.

Confirmer toujours le contact auditif par un contact visuel (confusion possible avec le chant du Verdier).
Points d’écoute et cheminement à pied autour des fermes isolées, hameaux, villages, vieux quartiers des villes. Plutôt le matin mais possible toute la
journée, surtout à partir de mi-juin.

Semble paradoxalement assez sensible à l’observation, mais peu aux autres activités humaines.

11-14 jours ; 4 à 5 œufs, blanc jaunâtre, avec taches, points et
rayures brun rouge à brun noir. Éclosions à partir de mi-juin (1ère ponte) et fin juillet (2ème ponte).

Envol des jeunes à 18-19 jours.

Xavier FICHET, GODS.