Bruant jaune

Prairies, pâturages et cultures entrecoupées de haies et de buissons. Nid de brindilles, d’herbes sèches et de mousse, garni d’herbes fines et de crins. Le nid est caché au sol parmi les herbes ou posé dans un buisson ou un arbuste, en général à moins de 50 cm du sol.

Les premiers chants sont émis en février après dispersion des bandes hivernales. Ponte de mi-avril à mi-août.

Confusion possible avec le Bruant zizi ; mâle : tête jaune vif rayée d’olive dessus et sur les côtés, dessous jaune vif, teinté de roux à la poitrine et aux flancs, croupion roux vif, queue brun noir bordée de blanc sur les côtés. Femelle moins jaune et plus fortement rayée à la tête et dessous.

Chants des mâles, transport de matériaux et de nourriture pour la nichée. Le Bruant jaune est connu pour son chant monotone et
mélancolique, constitué de phrases courtes, stéréotypées, de plus en plus aiguës, avec un final appuyé “ tsi-tsi-tsi-tsi-tsi-duuh ”. Son chant est entendu dès février.

Écoute, affût, l’oiseau est assez difficile à observer lorsque la
végétation est dense.

Espèce discrète et farouche en période de reproduction.

Deux à trois pontes par an, incubées par la femelle seule pendant 11 à 14 jours.

Sortie des jeunes au bout de 9 à 14 jours, s’envolent 2 jours plus tard, il est donc aisé de les observer durant cette période.

Matthieu DORFIAC, Charente Nature