Corneille noire

Nid de branchages ressemblant à une aire de rapace, presque
toujours en hauteur dans un arbre, souvent réutilisé par d’autres espèces. Espèce ubiquiste, présente dans tous les milieux y compris rivages, évitant le cœur des grands massifs boisés, ne craignant pas la proximité de l’homme notamment en ville. Couples fidèles et territoriaux.

Sédentaire, strictement territoriale en période de nidification, plus grégaire en-dehors.

Couleur et taille voisines du Corbeau freux.

Espèce très visible par sa taille, sa couleur noire, ses fréquents
déplacements en vol et sa voix forte. Repérer les oiseaux en vol, surtout quand ils houspillent des rapaces On trouve souvent ses
petites pelotes de réjection à la base des clôtures et pylônes, à ne pas confondre avec celles de rapaces.

La corneille est active toute la journée en toutes saisons ; on peut dénombrer les nids (et donc les territoires) en hiver et les transports de matériaux.

Espèce assez farouche aux abords du nid en période de reproduction, notamment en zone rurale. Beaucoup plus familière en zone urbaine. Le couveur, dont on voit le haut du dos ou la queue, ne quitte que difficilement son nid en cas de dérangement.

Ponte unique de 4 à 5 œufs, déposés en avril ou mai et incubés 18 à 21 jours ; pontes de remplacement en cas d’échec ou dénichage.

Sortie des jeunes après un séjour de 4 à 5 semaines au nid. Les
jeunes restent aux abords immédiats du nid pendant encore 1 à 2 semaines puis se déplacent sur le territoire de leurs parents souvent jusqu’à l’entrée de l’hiver.

Christophe VERHEYDEN, GODS