Pie bavarde

Surtout dans les milieux ouverts tels que bocages et plaines
cultivées, souvent au voisinage de l’homme, mais évitant les massifs forestiers. Nid ovoïde assez volumineux construit en branchages et possédant un toit, situé généralement en position sommitale dans un arbre, un arbuste ou sur un pylône, souvent réutilisé par d’autres espèces. Un couple construit plusieurs nids dans une même saison.

Sédentaire, territoriale en période de nidification, grégaire en dehors et pouvant former des groupes lâches en hiver.

Confusion impossible ; on reconnaît les jeunes à leur queue courte qui leur donne une drôle de silhouette.

Le nid est particulièrement visible en hiver. Les oiseaux sont très repérables lorsqu’ils le construisent en fin d’hiver du fait de leurs allées et venues incessantes ; se perche très souvent en évidence sur un poste d’où on la voit de loin (inspecter les cimes d’arbres,
poteaux et clôtures) ; sa voix éraillée et forte attire l’attention.

La pie est active toute la journée en toutes saisons ; on peut
dénombrer les nids en hiver, ou localiser les nicheurs à vue, ou même jeter un œil dans les pièges à corvidés…

Espèce peu sensible en période de reproduction, capable de nicher dans des endroits bruyants et passagers (bords de routes, villages, parcs en ville).

Ponte unique de 6 à 8 œufs bleu-vert tachetés, déposés en avril ou mai et incubés 17 à 18 jours ; pontes de remplacement en cas
d’échec ou dénichage.

Sortie des jeunes après un séjour de 4 semaines au nid. Les jeunes restent aux abords du nid pendant encore 1 à 2 semaines avant de se disperser.

Christophe VERHEYDEN, GODS