Courlis cendré

Fréquente les milieux ouverts herbacés (prairie pâturée ou fauchée, jachère agricole, marais) et les landes ; le caractère humide est
recherché mais n’est pas fondamental. Le site du nid offre une vue dégagée sur les alentours, en général, sur les parties hautes de la parcelle.

Revient sur ses sites de reproduction à partir de février. De petits groupes peuvent être observés avant le cantonnement qui est effectif en mars. Les sites de reproduction sont désertés à partir de fin juin.

Les jeunes ont le bec plus court et plus droit.

Très démonstratif lors des parades nuptiales en mars (chant et cris perçus à 1 km), devient plus discret dès le début de la ponte. La relève du couveur et les comportements d’alarme (cercle en vol en poussant des « vi-vi-vu ») et de défense pour détourner les intrus (corneilles, buses, busards…) sont alors de sérieux indices.

Prospections à pied dans les secteurs favorables dans la seconde moitié de mars pour localiser les cantonnements (1 à 2 visites en journée pour éviter les confusions avec l’Œdicnème criard).
Confirmation de la reproduction en avril (incubation) et du succès reproducteur en mai et juin.

Espèce farouche. Un dérangement prononcé peut provoquer la
désertion du site. Une fois un couple repéré, les observations du nid se font à distance ou à partir d’un véhicule. La confirmation du
succès reproducteur ne doit en aucun cas donner lieu à une visite au nid ; outre le risque d’abandon, le cheminement devient une voie pour les prédateurs terrestres.

4 œufs, généralement pondus début avril, incubation 26-28 jours.

Envol des jeunes à l’âge de 5-6 semaines.

Julien VENTROUX, LPO Vienne