Geai des chênes

Presque toujours à couvert : grands arbres, broussailles arbustives des bois, forêts (chênaies, hêtraies), bocage, parcs, vergers (y
compris au cœur des villes). Nid installé de préférence à proximité des lisières ou des clairières, voire des cours d’eau , constitué de ramilles sèches, de radicelles lâchement entrelacées avec parfois du crin et des herbes. Il est édifié entre 2 et 5 m de hauteur, le plus
souvent posé sur des rejets latéraux, calé contre le tronc, ou dans une fourche couverte de lierre.

Les couples se fixent et s’installent lorsque les frondaisons offrent un couvert suffisant. Les adultes sont alors extrêmement silencieux et discrets. La présence d’individus au cours de cette période indique en général des nicheurs.

L’espèce se regroupe fréquemment entre janvier et avril (jusqu’à une trentaine d’individus), et « chante en cœur » avant que les couples ne soient formés. Essayer alors de discerner les phases de chant qui forment un mélange sonore et varié de sons gutturaux, sifflés,
gargouillants et miaulants.

Observation à l’affût dans les milieux fréquentés par l’espèce, toute la journée.

Très sensible ; dérangés au cours de la période de reproduction, abandonnent facilement leur couvée.

Ponte (généralement 5 à 7 œufs) déposée principalement en avril ou au début de mai. L’incubation est assurée par la femelle seule
pendant 16 à 18 jours, et débute dès la ponte du 1er œuf. Une seule couvée annuelle.

Les jeunes s’envolent à l’âge de 19/20 jours. Il semble que les liens familiaux subsistent assez tardivement jusqu’en automne.

Jean-Yves AIRAUD, GODS