Merle noir

Nid de tiges, d’herbes sèches, de mousse et de terre, garni d’herbes fines, sur des branches, contre le tronc d’un arbuste ou d’un buisson, souvent placé à moins de 4 m du sol ; à rechercher dès le mois de mars dans les terrains avec arbres et buissons en alternance : lisières de forêts, bosquets, haies, parcs et jardins même au cœur des
grandes villes. Espèce pas grégaire sauf en dehors de la période de reproduction.

Sédentaire. Les premiers chants commencent dès janvier. Les pontes s’étalent de février à juillet.

Les chants territoriaux se généralisent en février. Certains couples bâtissent leur nid dès ce mois. Les chants cessent en juillet pour reprendre en octobre. Répertoire varié : contact : “pok” grave ;
inquiétude : “tsiiih” net et très fin comme le Rougegorge ou “tchak-tchak-ak-ak-ak…” frénétique. Alarme : série de “pli-pli-pli-pli-pli…” clairs et traînants, souvent (surtout à l’envol) en crescendo.

Transect puis affût, l’oiseau se montre facilement toute la journée. L’espèce est peu sensible au dérangement en période de couvaison.

Par la femelle pendant 10 – 15 jours ; 3 à 5 œufs. Deux à trois pontes par an, principalement de mi-mars à fin juillet ; jeune nidicole,
couvert de duvet gris fauve uniquement dessus.

Les jeunes quittent le nid après 12 à 16 jours en se signalant par des cris grinçants et deviennent indépendants 2 à 3 semaines plus tard.

Jean-Pierre VERQUIN, Charente Nature