Tourterelle turque

Nicheuse commune et sédentaire, la Tourterelle turque a colonisé les zones urbaines (parcs, jardins) et les petites agglomérations
jusqu’aux villages et hameaux ; elle se nourrit dans les zones
agricoles, mais aussi en ville et à proximité des silos à céréales. Le site de nidification se situe plutôt dans un arbre ou un arbuste,
souvent un résineux, parfois sur une poutre de hangar, un poteau électrique, un rebord de fenêtre, voire un enchevêtrement de fils téléphoniques en façade de maison.

Peut chanter toute l’année, mais les parades ne commencent
réellement qu’à partir de février. Pontes étalées de mars à octobre.

Le chant du mâle est un roucoulement sonore formé de 3 notes non roulées bien distinctes “ rourou-rouh ”, audible toute l’année. La parade nuptiale débute par les révérences du mâle et la recherche de l’emplacement du nid est ritualisée.

Transect, écoute des chants.

Peu sensible au dérangement, ce qui explique peut-être en partie son dynamisme, l’habitat urbain la protégeant en outre des chasseurs.

3 à 5 couvées par an ; la ponte de 2 œufs a lieu surtout entre mars et octobre (pontes avant et après possibles). Les oisillons se signalent par des pépiements et à un âge plus avancé par des “ wrè wrè ” ; après l’envol “ kwii kwii ” nasaux et enfin “ gou-gou-ou-gou ”
monotones.

Séjour au nid de 17 à 18 jours. Envol des jeunes à 19 jours ; ils
reviennent au nid pour passer la nuit et le quittent définitivement 2 ou 3 jours plus tard.

Bernard FONTENAUD, Charente Nature