Rougegorge familier

Espèce cavernicole, nid caché dans une anfractuosité au sol (entre des racines, sous des branchages, souvent dans un talus) en zone rurale, ou à quelques mètres du sol (dans un mur, dans une cabane de jardin…) en zone périurbaine et urbaine ; nid fait d’un amas de feuilles mortes et de mousse tapissé d’herbes sèches, de crins et de plumes. Le Rougegorge affectionne les boisements frais et humides avec sous-étage dense et les bocages lâches (zone rurale), et les
espaces verts et jardins (zone périurbaine et urbaine).

Pontes de mars à juin. Premier chant complet annonçant la proximité de la reproduction courant février. Nicheurs majoritairement
sédentaires, rejoints en hiver par des migrateurs plus nordiques. Passages prénuptial jusqu’en avril et postnuptial dès fin août.

Confusion impossible pour les adultes. Mâle et femelle identiques.

Chants, entrée dans des cavités, recherche et transports de matériaux pour le nid, transport de nourriture et cris des jeunes au nid à
l’arrivée d’un adulte nourrissant.

Transect puis affût (oiseau discret en période de nidification), toute la journée.

Espèce peu sensible en période de reproduction. Supporte le passage répété devant son nid.

14 jours en moyenne. 4/7 œufs blanchâtres plus ou moins tachés de brun rouge ; 1ère éclosion en avril. 2 couvées par an.

Sortie des jeunes de la cavité à 14 jours en moyenne. Les jeunes sont autonomes à 20 jours en moyenne. Durant cette période, ils se signalent par de longs cris sifflés afin d’être localisés par leurs parents venant les nourrir.

Stéphane COHENDOZ, LPO Charente-Maritime