Triton palmé

Statut de protection

Protection nationale : Article 1

Directive habitats

Convention Berne : Annexe 3

Liste Rouge nationale : A surveiller

Liste rouge régionale

Cette espèce, qui habite l’ouest de l’Europe, présente des populations encore importantes sur l’ensemble de son aire de répartition bien que les populations les plus nordiques soient considérées en danger.

Biologie et écologie

En Poitou-Charentes, l’espèce fréquente tous les types de milieux aquatiques stagnants ou non : flaques temporaires, fossés, mares, étangs, bras morts des rivières, eaux saumâtres, ruisseaux… Il peut coloniser parfois des milieux eutrophisés.

Lors des hivers doux, il peut être observé toute l’année dans l’eau, mais il est cependant plus souvent noté de février à mai, à l’époque de la reproduction. On peut alors parfois observer des rassemblements importants.
Le développement des larves dure environ 3 mois.

A partir de juin, la phase terrestre des adultes commence ; leur activité est alors nocturne. Le Triton palmé se nourrit de petits invertébrés terrestres et aquatiques.

Répartition

Dans la région, c’est le plus commun des tritons. Il est présent sur l’ensemble des 4 départements, sauf dans l’Ile de Ré.

Il est probable que les secteurs vides sur la carte reflètent plutôt le manque de prospection que l’absence de l’espèce, qui devra donc être recherchée, particulièrement au nord-ouest de la Charente, au sud-ouest des Deux-Sèvres et au sud de la Vienne.

La présence du Triton palmé en Poitou-Charentes est connue depuis le XIXe siècle (TRÉMEAU DE ROCHEBRUNE, 1843).

Cette espèce, de grande amplitude écologique, ne semble pas être menacée en Poitou-Charentes où on le trouve quasiment partout.

David SUAREZ