Xénope du Cap

Statut de protection

Espèce introduite

Biologie et écologie

Le xénope affectionne les milieux aquatiques stagnants dans lesquels il reste la quasi-totalité de l’année pour se nourrir et s’y reproduire. II semble aussi pouvoir se nourrir à terre et sans doute se déplacer d’un point d’eau à un autre.

Cet anoure primitif possède, à l’état adulte, des lignes latérales, comme tous les têtards d’amphibien ainsi que les poissons, qui lui permettent de détecter la moindre vibration de l’eau. Ils possèdent un sens olfactif assez développé qui leur permet de se nourrir de matière morte.

L’amplexus est lombaire et le mâle attire sa partenaire en émettant une trille peu audible à deux notes qu’il produit sous l’eau.

Les têtards sont des filtreurs benthiques sans dents possédant deux barbillons et remuent latéralement le bout de leur queue en permanence.

Les premières observations semblent montrer que les xénopes préfèrent les milieux vaseux sans trop de végétation en surface (lentilles) ni courant. Il peut fréquenter des mares contenant des poissons.

Répartition

Le Xénope commun est originaire d’Afrique sub saharienne où il occupe de nombreux milieux aquatiques.

En Deux-Sèvres, où l’espèce fut introduite accidentellement il y a sans doute une dizaine d’années par l’intermédiaire d’un élevage à but scientifique localisé au lieu-dit Fronteau (Bouillé-St-Paul), le xénope est soumis à des pressions du milieu bien différentes dont il semble très bien s’accommoder.

En effet, depuis son introduction l’espèce n’a dû cesser de progresser géographiquement puisqu’on la retrouve au sud de son origine supposée dans la commune de Mauzé-Thouarsais, à l’ouest dans la commune de Massais et au Nord dans celle d’Argenton-l’Église. Par ailleurs, il est fortement possible qu’elle soit arrivée en Maine et Loire (49) puisque la rivière Argenton coule au milieu de son aire de répartition vers le Nord.

Antoine FOUQUET