Couleuvre verte et jaune

Statut de protection

Protection nationale : Article 1

Directive habitats : Annexe 4

Convention Berne : Annexe 2

Liste Rouge nationale : A surveiller

Liste rouge régionale

Biologie et écologie


La Couleuvre verte et jaune est un serpent de grande taille pouvant atteindre et même dépasser 1,5 m de longueur.

Elle fréquente généralement des habitats secs et broussailleux offrant de nombreuses possibilités de cachettes. Toutefois elle est aussi présente dans des zones humides telles que le marais de Brouage où elle y est assez fréquente.

On la trouve principalement au sol mais c’est une bonne grimpeuse qui, à l’occasion, peut chasser dans des buissons ou arbustes.

Les œufs et oisillons font donc partie de son régime alimentaire et parfois les amphibiens bien que les lézards, serpents et petits mammifères constituent ses proies favorites.

La période d’activité se situe généralement de mars à octobre. Les pontes sont déposées au mois de juillet, dans des trous parmi des pierres et les couleuvreaux éclosent aux mois de septembre-octobre, peu avant l’hibernation.

Répartition

La Couleuvre verte et jaune est une espèce dont la répartition mondiale, à tendance méridionale, est relativement réduite et limitée à la France, la Suisse, l’Italie ainsi que quelques îles méditerranéennes.

Elle est présente globalement sur l’ensemble de la région, bien qu’il n’y ait pas de contact dans la partie nord-ouest des Deux-Sèvres, lacune probablement due à un défaut de prospection puisqu’elle y est mentionnée dans l’atlas des amphibiens et reptiles de France de 1989. Mais sa rareté dans cette région s’expliquerait facilement par la situation en limite nord-ouest de répartition de l’espèce, si ce n’est quelques îlots de populations en Bretagne.

Naulleau in CASTANET et GUYETANT 1989 signale que l’espèce est en expansion vers le nord, au moins dans la partie ouest de son aire, mais au début du siècle, elle était déjà très commune en Deux-Sèvres et Vienne (ROLLINAT, 1934).

Il s’agit généralement du serpent le plus fréquemment rencontré dans les biotopes secs des quatre départements. Elle est présente sur l’île d’Aix et l’île Madame (GRILLET & THIRION,1997), ainsi que sur Ré et Oléron. Toutefois sur ces deux dernières, une introduction est certainement à l’origine des rares observations effectuées (elle n’a été observée qu’une fois en vingt ans sur Oléron).

Thibault DIEULEVEULT

Bibliographie citée dans le texte :

Castanet j. et Guyetant R. Sociéte Herpetologique de France, Paris – 1989 – Atlas de répartition des Amphibiens et des Reptiles de France.

GRILLET P. & THIRION J-M. – 1997 – Répartition des amphibiens et des reptiles en Poitou-Charentes.

ROLLINAT R. – 1934 – La vie des reptiles de la France centrale.