Méthodologie de l’inventaire

Méthodologie de l’inventaire

La durée de l’inventaire :

Le premier bilan tiré de l’inventaire des Reptiles et des Amphibiens du Poitou-Charentes couvre la période 1990 – 2002, ceci dans l’objectif de faire suite à l’Atlas national publié en 1989 et d’obtenir, ainsi, un état des connaissances herpétologiques de notre région la plus actuelle possible. N’apparaissent toutefois ici que les données allant du 1er janvier 1990 au 31 décembre 2000 avec quelques informations importantes de début 2001.

Le maillage utilisé :

Le maillage utilisé pour la valorisation des données est défini au dixième de grade, chaque maille représentant un quart de carte IGN au 1/25000ème, soit un rectangle de 7×10 km. Ce découpage correspond aux autres Atlas régionaux existants : Chiroptères, Mollusques…

La collecte des données :

Une fiche de récolte de données a été créée lors de la mise en place de l’inventaire. Elle est constituée de plusieurs parties apportant les renseignements nécessaires pour la prise en compte des observations réalisées. La première partie nous renseigne sur l’observateur et le type de recherche effectué. La seconde reprend les informations nécessaires à la localisation géographique des observations. Et enfin, la dernière évoque les espèces : nom, type de contact, abondance…(annexe 1)

Les méthodes d’inventaire :

Les méthodes de récolte de données sont multiples et dépendent principalement des espèces recherchées.

Les Amphibiens
La récolte des données d’Amphibiens a essentiellement été réalisée à partir des méthodes suivantes :

• l’identification par les chants
Tous les Anoures chantent lors de la période de reproduction qui peut être plus ou moins courte selon les espèces. Toutes sont potentiellement identifiables par cette méthode mais nécessitent pour certaines (Grenouilles vertes) une formation poussée. Certaines d’entre-elles émettent des chants relativement puissants comme les Rainettes ou le Crapaud calamite, d’autres au contraire, émettent des sons relativement peu audibles (quelques mètres seulement) comme le Sonneur à ventre jaune, le Pélobate cultripède ou la Grenouille agile. La réalisation de points d’écoute en période favorable s’avère donc une méthode très utilisée et efficace pour ce type d’inventaire.

• les observations orientées
Pour rechercher des espèces discrètes et à faible répartition, des recherches spécifiques sur certains biotopes (carrières, dunes…) sont nécessaires. Ainsi, des recherches nocturnes sur certains milieux aquatiques, des pêches à l’aide d’épuisettes dans les mares, ont été réalisés.
Les prospections à l’aide de lampes le long des mares sont aussi riches en observations.

• les cadavres identifiés sur les routes
Les routes sont souvent traversées par les Amphibiens au printemps au moment où ils rejoignent leurs sites de reproduction, ou bien à l’automne lorsqu’ils font le chemin inverse. Les cadavres trouvés constituent alors une part non négligeable des observations, notamment pour certaines espèces comme le Crapaud commun, la Salamandre tachetée, la Grenouille agile, les Rainettes.

Les Reptiles
La récolte des données de Reptiles a été réalisée par différentes méthodes : la recherche orientée, l’identification des cadavres sur les routes et par des observations inopinées.

• les recherches orientées
Des recherches spécifiques réalisées sur biotopes favorables aux espèces recherchées ont parfois été réalisées. Ces recherches ont principalement concerné des espèces extrêmement discrètes comme les Coronelles, le Lézard ocellé ou la Cistude d’Europe.

• les cadavres identifiés sur les routes
Entre le printemps et l’automne, les routes sont régulièrement traversées par les Reptiles, et les cadavres trouvés constituent une part non négligeable (460 données sur 3842 collectées à ce jour) des observations.

• les observations inopinées
Une partie des observations de serpents recueillies au cours de cet inventaire ont été réalisées de façon inopinée : une couleuvre qui traverse une route, un jardin ou une prairie par exemple.