Baisse du prix Les Oiseaux du Poitou-Charentes

Baisse du prix Les Oiseaux du Poitou-Charentes

Dorénavant, le prix du livre « Les Oiseaux du Poitou-Charentes » publié en 2015 passe de 37,05€ à 15€ !

Magnifique ouvrage de 432 pages fondé sur les observations de dizaines d’ornithologues et naturalistes, proposant des portraits d’espèces et abordant des sujets pluriels tels que la chasse ou l’art.

Du Grèbe castagneux à la Bondrée apivore en passant par le Circaète Jean-le-Blanc, retrouvez les précieuses espèces du Poitou-Charentes à un prix avantageux !

Une trentaine de coordinateur et de rédacteurs dont Michel Granger, Michel Métais ou encore Philippe Jourde y ont participé.

Une cinquantaine de contributeurs nous ont offert leurs photos pour illustrer cet ouvrage d’une grande qualité.

Etat des lieux de la flore et des végétations des rivières (2023-2025)

Etat des lieux de la flore et des végétations des rivières (2023-2025)

Communiqué de presse des associations de Poitou-Charentes Nature [format pdf]
3 mai 2023

 

Contexte

Ces végétaux aquatiques ont été très peu étudiés jusqu’à présent en Poitou-Charentes ; seules de rares rivières ont fait l’objet d’inventaires ou de suivis botaniques.

Pourtant nos cours d’eau hébergent quelques dizaines de plantes patrimoniales (c’est-à-dire des espèces rares et/ou menacées), à répartition peu connue. Citons par exemple la Pesse d’eau, certains potamots, certaines callitriches, les renoncules aquatiques, les Zannichellies, la Morène, etc.

Ces végétations aquatiques constituent des habitats naturels relevant de la Directive Habitats (3260, 3150). Ces habitats et les espèces qui les composent sont d’une grande importance pour les cortèges faunistiques liés aux cours d’eau (libellules, amphibiens, poissons).

Toutes ces raisons amènent les associations de Poitou-Charentes Nature à s’intéresser aux végétations aquatiques de nos rivières, d’autant plus qu’elles sont impactées par les activités humaines : dégradation de la qualité des eaux, modification des débits, ou présence d’espèces exotiques envahissantes. Ainsi la flore aquatique constitue un indicateur de caractéristiques hydrologiques du cours d’eau.

Les particuliers sont invités à nous signaler la présence d’herbiers aquatiques dans les rivières ; contacter Stéphane Barbier coordinateur Poitou-Charentes Nature pour davantage de précisions.

Objectifs

Ce programme, engagé de 2023 à 2025, aura 5 finalités :

  • Evaluer l’état écologique de la flore et des végétations des rivières, avec un protocole simple et reproductible ;
  • Définir des indicateurs d’état écologique des rivières ;
  • Actualiser la répartition et l’abondance des espèces patrimoniales ;
  • Sensibiliser les acteurs de gestion de l’eau et le cas échéant suggérer des mesures de préservation de ces espèces emblématiques ;
  • Actualiser la présence de certaines espèces végétales exotiques envahissantes.

Contacts

Stéphane Barbier, coordinateur technique du programme : / 07 85 62 19 51

 

Projet financé par la Région Nouvelle-Aquitaine et les fonds européens FEDER

Flore des rivières et veille botanique

Flore des rivières et veille botanique

Inventaire et suivi de la flore de Poitou-Charentes

La flore et les végétations aquatiques des rivières picto-charentaises ont été très peu étudiées jusqu’à présent ; seules de rares rivières ont fait l’objet de prospections et de suivis botaniques ou d’études phytosociologiques. Nos rivières hébergent pourtant des enjeux floristiques forts.

Les habitats visés par le projet sont identifiés dans la Directive Habitats :

  • 3260-4 Rivières à Renoncules oligo-mésotrophes à méso-eutrophes, neutres à basiques
  • 3260-5 Rivières eutrophes neutre à basique, dominées par des Renoncules ou des Potamots
  • 3260-6 Ruisseaux et petits rivières eutrophes neutre à basiques
  • 3150 Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l’Hydrocharition

Ces habitats abritent une flore diversifiée et caractéristique, dont certaines espèces sont menacées, rares ou largement méconnues, on pourra notamment citer :

Oenanthe fluviatilis, Hippuris vulgaris, Myriophyllum alterniflorum, Sagittaria sagittifolia, Hottonia palustris, Ranunculus groupe Batrachium, Potamogeton lucens, Potamogenton perfoliatus entre autres.

Ces habitats et les espèces qui les composent sont d’une grande importance pour les cortèges faunistiques liés aux cours d’eau. On pourra notamment citer le cortège odonatologique.

Description :

Des espèces communes localement (telles que certaines Lentilles d’eau dans le Marais Poitevin, les marais arrières-littoraux de Charente-Maritime) ont récemment subi de très fortes régressions. Ces raréfactions semblent associées à la dégradation de la qualité des eaux, la modification des débits ou la présence d’espèces exotiques envahissantes.

Dans sa globalité, la flore aquatique est indicatrice de caractéristiques hydrologiques du cours d’eau telles que le niveau trophique ou la concentration en certains polluants. Ces menaces sont des problématiques environnementales qui intéressent nos associations de longue date.

Cette action aura 5 finalités :

  • Evaluer l’état de conservation de la flore et des végétations des rivières, avec un protocole reproductible à l’avenir ;
  • Actualiser la répartition et l’abondance de certaines espèces patrimoniales (indicatrices notamment), difficiles à détecter (Oenanthe fluviatilis) ou à déterminer (Callitriche, Potamots filiformes…) ; si possible mettre en place des mesures de préservation de ces espèces emblématiques ;
  • Sensibiliser les acteurs de gestion de l’eau et le cas échéant suggérer des mesures de préservation de ces espèces emblématiques ;
  • Actualiser la présence de certains taxons exotiques (Elodées, Jussies, Lemna minuta, etc.) ;
  • Définir des indicateurs d’état écologique des rivières.

La flore picto-charentaise présente également de nombreuses espèces remarquables hors contexte aquatique. Les associations de protection de la nature et l’environnement (APNE) sont régulièrement sollicitées par leurs adhérents ou par des particuliers suite à des découvertes botaniques, concernant parfois d’espèces hautement patrimoniales (suivant le niveau de menace sur la liste rouge régionale de Poitou-Charentes, CBNSA 2018). Certaines de ces découvertes méritent d’être expertisées par un botaniste salarié.

En outre, des découvertes réalisées lors de programmes financés antérieurs (messicoles, fougères, etc.) pâtissent de l’absence de suivi les années suivant le programme financé. Le maintien d’un contact régulier avec les propriétaires et gestionnaires est nécessaire pour s’assurer de la poursuite d’une gestion adaptée et le maintien des populations en bon état.

Cette action vise les stations d’espèces menacées situées hors sites NATURA 2000 et hors sites CEN où elles font déjà l’objet de suivis avec financements dédiés.

Le suivi de certaines espèces hautement patrimoniales est déjà assuré par le Conservatoire botanique national Sud-Atlantique (CBNSA) dans le cadre de leurs missions de conservation. La liste des espèces suivies par chaque structure sera affinée.

L’objectif sera donc surtout de :

  • Suivre des stations connues pour s’assurer de leur pérennité ;
  • Assurer un lien avec les propriétaires.

Les prospections à la recherche de nouvelles stations seront très limitées, ciblant des secteurs pressentis pour une espèce ou la vérification de stations historiques (il ne s’agit pas d’un projet d’amélioration des connaissances d’espèces menacées).

 

Associations participantes :

 

 

Projet financé par :

Programme Régional d’Actions en faveur des Chiroptères (PRAC)

Programme Régional d’Actions en faveur des Chiroptères (PRAC)

Dans le cadre de la mise en œuvre du 3e Plan National d’Actions sur les Chiroptères, France Nature Environnement Nouvelle-Aquitaine (FNE NA), aidée de ses associations territoriales partenaires, a rédigé une déclinaison régionale de ce dispositif afin de le contextualiser à l’échelle régionale et de le déployer sur la Nouvelle-Aquitaine. Ainsi, un Plan Régional d’Actions Chiroptères Nouvelle-Aquitaine (PRAC NA) a été rédigé et validé en 2018 afin de répondre aux objectifs d’amélioration des connaissances, de conservation des espèces et de sensibilisation des acteurs concernés par les chiroptères. Deux volets du PRAC sont ainsi mis en place : l’un portant sur la mise en œuvre avec des actions ciblées, et l’autre portant sur l’animation permettant une coordination à l’échelle de la région pour mettre en œuvre concrètement le programme.

Les acteurs

Le programme est animé dans les trois ex-régions qui composent la Nouvelle-Aquitaine :
-Poitou-Charentes Nature
Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin
Conservatoire d’Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine pour l’ex-Aquitaine

Sur notre territoire picto-charentais, ce sont les associations Charente NatureVienne Nature et Nature Environnement 17 qui mettent en place les actions localement.

Les origines

Ce programme très lié à « Chiroptères Cavernicoles Prioritaires » nous permet de faire suite à plusieurs programmes menés en Poitou-Charentes :

Grand murin @Maxime Leuchtmann, NE17

Avec le soutien de :

PNA papillons de jour

PNA papillons de jour

 

Plan National d’Actions en faveur des papillons de jour, déclinaison Nouvelle-Aquitaine

En 2017, le Conservatoire d’Espaces Naturels d’Aquitaine a rédigé la déclinaison aquitaine du PNA en faveur des Maculinea élargie aux lépidoptères patrimoniaux. Entre 2017 et 2019, des actions ont été mises en œuvre autour des 4 grands axes du PNA :

  • Amélioration des connaissances ;
  • Protection et gestion ;
  • Information et Sensibilisation ;
  • Gestion du Plan et des données.

Suite à la publication du nouveau PNA en faveur des papillons de jour et à la fusion des régions en Nouvelle-Aquitaine, la DREAL Nouvelle-Aquitaine a souhaité la mise en place d’une déclinaison à l’échelle Nouvelle-Aquitaine à partir de 2021. La déclinaison a été rédigée, validée en CSRPN et publiée en 2021. Un programme d’actions a été défini pour l’année 2022 avec une coordination à l’échelle régionale et des actions locales à l’échelle des 3 ex-régions par le biais de référents territoriaux : CEN Nouvelle-Aquitaine pour l’Aquitaine / Poitou-Charentes Nature via le réseau des associations départementales pour le Poitou-Charentes / Société Entomologique du Limousin pour le Limousin.

En Poitou-Charentes, les associations participantes sont Deux-Sèvres Nature Environnement, Nature Environnement 17, Charente Nature, Vienne Nature et la LPO.

Les objectifs de la déclinaison Nouvelle-Aquitaine du PNA en faveur des papillons de jours sont :

  • Améliorer les connaissances sur la répartition, l’écologie et l’état de conservation des lépidoptères en Aquitaine.
  • Mettre en œuvre des mesures de protection des sites à enjeux pour les lépidoptères en Aquitaine et prendre en compte leurs exigences écologiques dans les mesures de gestion à l’échelle du site (gestion conservatoire) et du territoire (échanges entre populations, Trame Verte et Bleue).
  • Informer et Sensibiliser les acteurs de l’environnement et le grand public sur les enjeux et la préservation des lépidoptères patrimoniaux en Aquitaine.

Pour regrouper les actions de ce Plan National d’Action et pour suivre les actualités du programme, une plateforme a été mise en ligne !

Avec le soutien de :

Chiroptères Cavernicoles Prioritaires

Chiroptères Cavernicoles Prioritaires

En continuité des programmes « Grand rhinolophe et trame verte bocagère » (PCN, 2016-2019), « Etude et conservation du Grand rhinolophe et du Murin à oreilles échancrées en Nouvelle-Aquitaines (FNE NA, 2019-2020) et afin de répondre aux objectifs de l’Etat et de la Région Nouvelle-Aquitaine en matière d’évaluation et de protection de la biodiversité, FNE Nouvelle-Aquitaine et ses associations membres mènent ce programme inédit par son ampleur sur l’étude et la conservation des chauves-souris. Souvent lié aux actions du Plan Régional d’Actions en faveur des Chiroptères de Nouvelle-Aquitaine, il vise notamment à l’amélioration et la mise à jour des connaissances sur les principales espèces cavernicoles prioritaires de la région (actualisation de la répartition des espèces, des tendances évolutives et définition d’actions de conservation). En Nouvelle-Aquitaine, ces espèces sont le Minioptère de Schreibers, le Rhinolophe euryale, le Grand murin, le Petit murin, le Grand rhinolophe et le Murin à oreilles échancrées.

Les acteurs

Grand Rhinolophe @Matthieu Dorfiac – Charente Nature

Ce programme, unique en Europe par son ampleur et la diversité des thèmes abordés (écologie du paysage, épidémiologie, toxicologie, génétique des populations, régime alimentaires, etc.), mobilise déjà plus de 500 personnes, salariés et bénévoles. Il associe l’ensemble des associations travaillant sur les chiroptères en Nouvelle-Aquitaine : Charente Nature, Vienne Nature, Deux-Sèvres Nature Environnement, Nature Environnement 17, LPO France, LPO Aquitaine, Groupe Chiroptères Aquitaine, Cistude Nature, SEPANLOG, Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin et CEN Nouvelle-Aquitaine, et au-delà (Pays-de-la-Loire, Bretagne, Normandie, Hauts-de-France, PACA, Auvergne-Rhône-Alpes), ainsi que de nombreux partenaires scientifiques : LabEx ECOFECT, LBBE, CIRI (Université de Lyon), CEBC-CNRS/ULR, CESCO-MNHN, Institut PASTEUR.

Les objectifs

C’est un des plus vastes programmes en Europe d’étude et de conservation pour ces espèces emblématique, précieux alliés de l’agriculture et indicateurs des changements globaux que nous connaissons aujourd’hui. Il contribue pleinement, de part ses axes de recherches, à l’ambition de mieux comprendre les interactions entre l’Homme et la biodiversité, particulièrement sur les problématiques liées à la santé humaine avec l’opération ONE HEALTH.

Colonie de Grand Rhinolophe @Matthieu Dorfiac – Charente Nature

Les résultats exceptionnels déjà obtenus ont considérablement fait avancer les connaissances sur le Grand rhinolophe, espèce emblématique de la région Nouvelle-Aquitaine qui accueille l’une des plus importantes populations en France (environ 20% des effectifs nationaux), mais également sur les autres espèces concernées. Ces résultats portent aussi bien sur l’actualisation des effectifs et des tendances évolutives, sur le régime alimentaire et leur rôle comme auxiliaire, que sur les contours génétiques des populations en France, l’identification des liens entre les sites utilisés et les corridors et trames indispensables à leurs déplacements. Les résultats portent également sur les premières analyses épidémiologique (circulation des virus chez les chiroptères et leurs implications pour la santé humaine), et toxicologique (métaux lourds).

Depuis 2020, un partenariat a été initié avec l’Institut Pasteur pour l’étude des Coronavirus mais aussi pour des analyses virologiques plus larges. Ce volet prend aujourd’hui tout son sens.

Avec le soutien de :

Les Mulettes de Nouvelle-Aquitaine

Les Mulettes de Nouvelle-Aquitaine

Les réseaux hydrographiques de la Nouvelle-Aquitaine abritent une grande diversité de mollusques aquatiques. Parmi ces espèces, figurent les mulettes qui sont particulièrement sensibles aux modifications de leurs habitats aquatiques (assec, qualité de l’eau, continuité écologique, …). Les mulettes sont par conséquent de véritables indicateurs de la qualité de nos cours d’eau au même titre que peuvent l’être les espèces piscicoles et à ce titre doivent faire l’objet d’action de conservation.

Grande Mulette trouvée dans la Charente @Miguel Gailledrat – Vienne Nature

Il existe en Nouvelle-Aquitaine 9 espèces autochtones. La plus rare et la plus menacée est la Grande mulette, Pseudunio auricularius, qui est connue dans les rivières de l’Adour, de l’Arros, de la Charente, de la Dronne, de la Creuse et de la Vienne, constituant les dernières populations mondiales de l’espèce. La Mulette perlière, Margaritifera margaritifera est également en danger de disparition. Elle est présente dans environ 54 cours d’eau localisés en Haute-Vienne, Creuse, Corrèze, Dordogne et Pyrénées-Atlantiques. Ces deux espèces bénéficient chacune d’un Plan National d’Actions (PNA), déclinés en région. Elles n’entrent donc pas dans le cadre de ce projet qui concerne les bivalves hors PNA. La Mulette des rivières Potomida littoralis est probablement la plus largement répandue, pourtant, la dégradation continuelle de la qualité des eaux, les débits trop faibles, le cloisonnement de nos cours d’eau (les mulettes ont besoin de poissons hôtes pour assurer leur cycle biologique et leur dissémination) et la concurrence liée à l’apparition d’espèces exotiques envahissantes comme les Corbicules Corbicula sp ou l’Anodonte Chinoise Sinadodonta woodiana menacent aussi cette espèce ainsi que les autres espèces de mulettes.

Mulette épaisse @Miguel Gailledrat – Vienne Nature

Certaines, comme la Grande mulette, la Mulette perlière et la Mulette épaisse Unio crassus sont protégées sur le plan national (arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mollusques) et sur le plan européen (inscrites à l’annexe IV de la Directive Habitat-Faune-Flore). Lors du dernier rapportage Natura 2000 (UMS Patrimat, 2019), l’état de conservation des 4 espèces de mulette d’intérêt communautaire présentes au sein de nos aires biogéographiques a été considéré comme défavorable. Le statut préoccupant de ces espèces a justifié l’inscription de certaine sur les listes rouges mondiale et française de l’UICN (espèces menacées de disparition), c’est le cas notamment de mulettes protégées ainsi que la Mulette des rivières et de l’Anodonte comprimée Pseudanodonta complanata. Trop longtemps délaissées dans les évaluations environnementales, les mulettes, en régression dans toutes les rivières de France, seront prochainement intégrées dans un plan national d’actions.

Mulette perlière @Miguel Gailledrat – Vienne Nature

Les connaissances de la répartition des mulettes dans les rivières de Nouvelle-Aquitaine et le statut de chacune des espèces restent encore très lacunaires. Les naturalistes de Nouvelle-Aquitaine sont encore peu nombreux à savoir comment rechercher les espèces et les identifier. 

Une première phase de ce projet a été mené pendant 2 ans (2020 et 2021) permettant de former des techniciens et des bénévoles des associations ainsi que des techniciens de structures partenaires (syndicats de rivière, CEN, OFB, …). Ces actions ont permis de mettre en place et d’animer un réseau d’observateurs sur le territoire régional. 

Le réseau associatif a souhaité prolonger ce projet pour une seconde phase de 2 ans (2022-2023) avec comme objectifs principaux de : 

  • poursuivre la mise en place et l’animation d’un réseau d’observateurs dans les départements de la Nouvelle-Aquitaine, 
  • poursuivre l’amélioration des connaissances de la répartition de ces espèces indicatrices de la qualité des milieux aquatiques,
  • élaborer le premier Programme d’Actions en faveur des Mulettes de Nouvelle-Aquitaine (PAM-NA) visant les espèces patrimoniales non ciblées par un PNA. 

L’année 2023 sera donc la dernière phase de ce projet régional.


Ce programme est coordonné administrativement par FNE Nouvelle-Aquitaine et techniquement par Vienne Nature.

Sur notre territoire picto-charentais, ce sont les associations Charente NatureVienne NatureNature Environnement 17 et Deux-Sèvres Nature Environnement qui mettent en place les actions localement. En Aquitaine, cette mission est assurée par l’association Cistude Nature et en Limousin par Limousin Nature Environnement.

Avec le soutien de :

Enquête micromammifères

Enquête micromammifères

Elaboration d’une méthodologie pour l’amélioration des connaissances sur la répartition des espèces et la caractérisation de la qualité des habitats en Nouvelle-Aquitaine

Musaraigne aquatique @Christian Grimaud

En 2011, la publication de l’« Atlas des Mammifères du Poitou-Charentes » a permis de révéler que de réelles lacunes sur la répartition des micromammifères persistaient. Effectivement, jusqu’alors seul un faible effort d’échantillonnage avait été mis en œuvre. De plus, l’étude de ces espèces reste relativement complexe de par leurs mœurs très discrètes. Ainsi, en 2017 et pour une durée de 3 ans, un projet visant à améliorer les connaissances relatives au statut et à la répartition de 3 espèces de micromammifères protégés (Muscardin, Campagnol amphibie et Crossope aquatique) à l’échelle du Poitou-Charentes a été initié. De ce fait, une dynamique a été lancée autour de cette thématique. Malgré tout, pour les 21 autres espèces de micromammifères non protégées à l’échelle nationale, les connaissances relatives à leur répartition restent plus que succinctes avec un statut de conservation « DD » pour 7 d’entre elles à l’échelle de l’ex-Région Poitou-Charentes. De ce fait, aucune tendance des populations n’est encore définie pour ces espèces. Bien que de nombreuses menaces pèsent sur ce complexe spécifique (traitements pesticides, perte de connectivité, destruction directe, collision routière, sylviculture intensive, agriculture intensive), il est ainsi évident qu’aucune mesure de conservation ne peut être prise. 

Afin de valoriser et d’étendre les actions localement réalisées dans certains départements de Nouvelle-Aquitaine, ce projet proposé sur 3 ans (2022-2024) s’articule en deux axes et vise à créer une méthodologie et des outils permettant l’étude et la caractérisation qualitative des habitats utilisés par les micromammifères :

1/ Mise en place d’une méthodologie visant à améliorer les connaissances relatives à la répartition des micromammifères
Atelier d’analyse de pelotes @Candice Millet – PCN

Ce premier axe constitue une étude préliminaire centrée sur l’élaboration d’une méthode optimale permettant de réaliser un état initial concernant la répartition des espèces de micromammifères à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine. 

Un protocole de terrain par l’analyse de pelotes de réjection d’Effraie des clochers (Tyto alba) prélevées au sein des mailles (un minimum de 200 proies par maille devra être identifié). Le protocole de terrain s’appuiera également sur l’engagement bénévole au travers d’ateliers d’analyse de pelotes de réjection. Cette action permettra – en complément de la connaissance naturaliste – une valorisation du projet, une sensibilisation auprès de différents publics (un appel à contribution sera réalisé afin que les citoyens puissent faire parvenir les lots de pelotes de réjection) et une dynamisation du réseau de bénévoles. L’engagement des bénévoles étant parfois anecdotique, il est essentiel que les dissections soient prises en charge par un spécialiste. Ce protocole est reconduit sur les 3 années du projet. Celui-ci permettra sur le long terme d’étudier la répartition plus précise des espèces et d’établir leurs tendances de populations pour ainsi mener à l’élaboration d’une liste rouge régionale. 

Les différentes formations et ateliers seront disponibles sur les sites des associations participantes*

2/ Processus de réflexion

Visant à prospecter les méthodes les plus adaptées à l’étude de certaines espèces de micromammifères, cet axe permet d’envisager l’expérimentation et l’élaboration de protocoles ciblés : identification acoustique des micromammifères, repasse pour la détection des Gliridés, étude éthologique ou inventaire par piège photographique. Initié en 2022, le déploiement de ces protocoles expérimentaux permet d’envisager l’acquisition de données nouvelles et spécifiques à des espèces. Il offre ainsi des pistes d’amélioration concernant les méthodes d’études connues et utilisées


Campagnol amphibie @Alain ANDRE

Dans l’ensemble des actions de terrain proposées, tout indice de présence de micromammifères sera relevé bien qu’il ne soit pas inclus dans les protocoles (restes alimentaires, crottiers, observation directe…). De même, afin d’homogénéiser la récolte et l’archivage des données obtenues au travers de l’ensemble de ces actions, des feuilles et fichiers de saisie standardisées seront élaborés. 

Ce programme est coordonné administrativement par FNE Nouvelle-Aquitaine.

*Sur notre territoire picto-charentais, ce sont les associations Charente Nature, Vienne Nature, Nature Environnement 17, Deux-Sèvres Nature Environnement et la LPO qui mettent en place les actions localement. En Aquitaine, cette mission est assurée par l’association Cistude Nature et en Limousin par le Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin.

Avec le soutien de :

Programme Poitou-Charentes Nature sur cette thématique :

Chargée de mission Environnement CDI

Chargée de mission Environnement CDI

GATINE POITEVINE

Dans le cadre de son projet associatif 20222024, de ses missions d’animation de territoire, d’éducation de tous les publics à l’environnement et au développement durable, le CPIE de Gâtine poitevine gère et anime des dispositifs participatifs et de facilitation territoriale, des ateliers, formations et séjours. L’association emploie une équipe de 13 personnes passionnées, soutenue par des bénévoles actifs, dans une démarche collective. Le CPIE de Gâtine poitevine (79) recherche un(e) Chargée de mission Environnement, spécialités Eau et Démarches participatives.

Version PDF de cette offre

Missions

Concevoir, développer, coordonner, conduire et accompagner des programmes d’actions participatifs et multipartenariaux
-Accompagner organisations, collectivités et habitants dans l’identification des changements nécessaires à la transition écologique, la recherche et la mise en œuvre de solutions, le passage à l’action

-Organiser l’expertise dans le cadre de missions de conseil pour aider à la décision dans une logique d’autonomie

-Participer à la gestion administrative et financière des projets, à l’évaluation des projets menés

-Réaliser ou participer à l’élaboration de supports d’information et de communication

Conduite de projets en lien avec les enjeux « qualité/quantité d’eau » et « milieux aquatiques »
-Coordonner et/ou participer aux programmes nationaux et territoriaux (ex : DCE/SDAGE)

-Appuyer les acteurs sur des thématiques : ressource en eau à l’échelle d’un bassin versant, zones humides et cours d’eau, gestion intégrée des eaux pluviales (ex : « transformation des cours d’écoles Oasis »), hydromorphologie

-Animer des événements multiacteurs (formations, réunions, colloques…)

-Assurer l’interface avec les partenaires (syndicats d’eau, entreprises…)

Conduite de projets dans les domaines « agroenvironnementaux » et « alimentation durable »
-Mener des missions de sensibilisation et de valorisation du bocage (grand public, agriculteurs, étudiants…)

-Développer des actions facilitant la structuration et l’accès à une alimentation responsable

Conduite de projets dans d’autres domaines du développement durable
A partir des enjeux et besoins du territoire ou à l’initiative de l’association, animer des démarches environnementales, éducatives impliquant de multiples acteurs et usagers (biodiversité, changement climatique …)

Coopérer avec les réseaux d’acteurs
-Assurer le lien avec le réseau des CPIE, participer aux activités régionales et nationales

-Concevoir et coordonner des projets interassociatifs, multipartenariaux

Rechercher et développer
-Proposer de nouveaux thèmes, méthodologies, moyens pour faire évoluer les actions et compétences de l’équipe

-Assurer une veille documentaire, technique et juridique et diffuser l’information

Participer au fonctionnement général de l’association
Réunions d’équipe, projet associatif, instances, manifestations (travail occasionnel les weekends, jours fériés)

Compétences

Connaissances : environnement, développement durable ; expertise dans ses domaines d’intervention ; pratiques en pédagogie environnementale ; institutions, collectivités ; territoire et réseaux d’acteurs (en particulier dans le domaine de l’eau) ; politiques de développement local ; aménagement du territoire.
Savoirfaire : ingénierie et gestion de projet ; capacités rédactionnelles, outils informatiques ; posture d’expertconseil, d’accompagnateur, de facilitateur ; capacités à animer (réunion, intervention sur des thématiques face à divers publics…) et conduire des projets pédagogiques.

Savoirêtre : aisance dans l’expression orale, l’intervention en public ; bon relationnel et aptitude à l’écoute ; travail en équipe ; organisation ; curiosité et créativité ; bonne humeur appréciée.

Diplômes et permis requis

Formation supérieure en Ecologie, Environnement, Développement local (Bac+5 ou +3 avec expérience);
Permis B

Contrat

CDI, 35 heures/semaine ;
Mutuelle employeur prise en charge à 50 %
;
Rémunération selon la grille de la convention collective ECLAT sur une base de 320 points : 2167 € brut mensuel ;
Véhicule personnel indispensable (remboursement des frais 0,50 €/km), possibilité de véhicule de service ;
Poste basé
aux Châteliers (avec déplacements dans le département), à pourvoir dès le 30/05/2023 pour accompagnement à la prise de poste.

Date limite des candidatures : 05/05/2022 à envoyer uniquement par mail à (entretiens prévus du 10 au 19/05/2023).

Eolien offshore au large d’Oléron (17)

Eolien offshore au large d’Oléron (17)

Durant le mois d’avril, notre réseau PCN-FNE NA rencontrera le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine pour échanger sur divers sujets d’actualité environnementale. Le moment pour nous de revenir sur les actions de nos associations au sujet de l’éolien offshore au large d’Oléron (17).

En 2021, PCN a demandé à la préfète Nouvelle-Aquitaine de respecter le principe d’exclusion des parcs éolien des zones Natura 2000 tel que pratiqué en Poitou-Charentes depuis l’origine.

Dans sa réponse, la préfète a confirmé le maintien de ce principe à terre, s’en remettant au débat public concernant le projet de parc offshore d’Oléron. Le débat public a montré une forte opposition des élus, des associations et du public, relatée dans les conclusions du débat. La Ministre a maintenu le projet en l’éloignant de la cote, mais situé toujours en ZPS Natura 2000.

En décembre dernier, Nature Environnement 17 a engagé un recours devant le conseil d’Etat et a publié un communiqué de presse sur le sujet :

« Nature Environnement 17 estime qu’en lançant l’appel d’offres pour une zone éolienne industrielle  situé en ZPS Oiseaux et dans un rail migratoire d’importance internationale sans études environnementales préalables, la ministre ne respecte pas les Directives Européennes Natura 2000, contrairement aux autres Etats européens. De même, aucune analyse environnementale n’a accompagné la désignation de zones propices à l’éolien, en ce sens, Nature Environnement 17 estime que la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin et la Directive Planification En Mer ne sont pas respectées non plus.  Il lui paraît que les recommandations de la CNDP demandant l’éloignement du parc hors Natura 2000 n’ont pas été suivies.

Le recours gracieux intenté par 8 associations de protection de l’environnent, dont Nature Environnement 17, ayant été rejeté implicitement, Nature Environnement 17 conteste la décision ministérielle devant le Conseil d’Etat, en soulignant que la biodiversité ne doit pas être sacrifiée sur l’autel des énergies renouvelables. »

 

Pour en savoir plus :

Communiqué de presse de NE17

Communiqué de presse de FNE NA