Niche sur les prairies plus ou moins humides, les cultures de
printemps (souvent de maïs), les bords et queues d’étangs et les friches. Le nid se trouve souvent dans une petite dépression, plus ou moins garnie de débris végétaux.
Les premiers couples s’installent sur le site de nidification dès la
mi-février et les arrivées s’échelonnent durant le mois de mars A
rechercher donc dès la fin février, mais la présence de migrateurs est encore possible jusqu’à fin mars. La présence d’individus fin mars est un signe d’un très probable couple nicheur.
Couples cantonnés. Parade nuptiale très démonstrative avec
nombreux vols caractéristiques et cris. Individu alarmant à la
moindre intrusion sur le site de nidification avec vol et cris autour de l’intrus. Avec un peu de patience, possibilité de repérer l’adulte couvant.
Visite des zones de cultures de maïs et des alentours proches
d’étangs ainsi que de tous les milieux à végétation rase qui peuvent potentiellement être favorables. Suivi de l’hivernage permettant de repérer des zones éventuellement propices à la nidification.
24 à 25 jours. 4 œufs. Éclosion mi avril/début mai. Une seule couvée mais possibilité d’un maximum de quatre pontes de remplacement, si nécessaire.
Nidifuges dès après l’éclosion. Les adultes accompagnent souvent les jeunes vers des zones mieux pourvues en couvert végétal. La femelle reste avec les juv. jusqu’à une semaine après l’envol, soit vers l’âge de 35 à 40 jours. Les jeunes d’une même zone de
nidification ont tendance à se rassembler dès le mois de juin, période où les premiers migrateurs arrivent.
Nicolas MORON, LPO Vienne