Espèce paludicole et migratrice, surtout présente dans les
phragmitaies inondées, denses, avec cannes fortes d’un diamètre supérieur à 6,5 mm) et élevées et donc âgées, présentant des
bordures d’eau libre (canaux, fossés ou rivière) et ponctuées de
quelques buissons et arbustes, rarement dans d’autres types de milieu (saulaie inondée…) ; nid suspendu entre 3 à 5 tiges entre 50 cm et 1,5 m au dessus de la zone inondée.
Mâles chanteurs dès la mi-avril jusqu’à la mi-juillet, puis silencieux et presque invisibles. Départ de début août à la fin septembre/début octobre.
L’oiseau vole peu, ou sur de courtes distances ; battements d’ailes par saccades, queue étalée. Souvent perché au quasi-sommet pour émettre un type de chant similaire, mais plus puissant et avec une intensité maximale le matin, à celui de la Rousserolle effarvatte, à la sonorité râpeuse, comportant une phrase typique « trr trr karra-karra-karra krié-krié-krié trr-trr-krié-krié » entrecoupée de pauses de quelques secondes. Inquiétude : « krrrr » roulé et dur. Contact peu fréquent : « kchak » rêche ou « krakk » plus roulé.
Points d’écoute et transects. L’oiseau se montre aisément.
Peu sensible.
13 à 15 jours. 4/5 œufs (extrême de 3 à 6), éclosion à la mi-mai/ début juin, seconde nichée rare.
Sortie des jeunes à l’âge de 12 jours. Ils s’envolent à 16 à 18 jours, et sont indépendants entre 23 et 30 jours.
Equipe station de lagunage, LPO Charente-Maritime