Recherche les boisements âgés (forêts, parcs), avec généralement au moins quelques résineux mais pas obligatoirement.
Hivernants réguliers, nicheurs rares ; de mars à août.
On la repère généralement à ses cris de contact qui sont proches de ceux émis par les roitelets. Identifiée ensuite par sa petite taille et ses barres alaires, et de manière certaine par la tache blanche sur la
nuque, quoique les jeunes Mésanges charbonnières aient également une zone pâle sur la nuque.
Chants entendus en mars et avril, qui rappellent un peu celui de la Mésange charbonnière mais plus faible et plus musical psithiû- psithiû- psithiû (mais peut chanter toute l’année), transport de mousse (avril), transport de nourriture (mai), groupes familiaux (début juin et fin juillet). Ce dernier indice est à la fois le plus
probant et celui que l’on a le plus de chances de détecter.
Déplacez-vous lentement en suivant les chemins et layons forestiers. N’écarquillez pas les yeux, un regard flou permet de détecter plus sûrement les mouvements, en particulier dans les frondaisons sombres des conifères.
Inconnue.
L’espèce se caractérise par une période de nidification courte (12-13 semaines) et synchrone chez les couples d’une même région. La construction du nid a lieu à partir d’avril dans une cavité (pas
forcément dans un arbre). 2 pontes (8-10 œufs), la 1ère à partir de la fin avril, la seconde mi-juin. Après 15 jours d’incubation.
Les jeunes restent au nid entre 16 et 23 jours et sont émancipés 8-10 jours plus tard.
Alain ARMOUET, GODS