Espèce cavernicole, qui niche dans de vieux arbres partiellement dégradés, dans d’anciennes loges de Pics, dans de vieux murs près des habitations et même dans des nichoirs artificiels. A rechercher à partir de mi-avril aux alentours des lisières et clairières des bois, boisements clairs, vieux vergers, parcs et grands jardins.
Premières arrivées de migrateurs signalées mi-mars, se poursuivant jusqu’en mai. Mouvement migratoire post nuptial dès début août. Les manifestations vocales signalent l’installation des nicheurs car les migrateurs restent le plus souvent silencieux.
Chant : quin-quin-quin… répétitif, un peu nasillard ; plus
puissant, sonnant plus métallique et plus plaintif que l’appel du Pic mar, moins aigu que celui du Pic épeichette, rappelant un peu les Faucons crécerelle et hobereau.
Oiseau très mimétique qui passerait le plus souvent inaperçu s’il ne chantait pas. Dès leur arrivée et jusqu’à juin, mâles et femelles se répondent. Reprise en juillet avec la deuxième ponte.
Repérage surtout par le chant autour de peuplements d’arbres vieux ou morts, plutôt le matin.
Pas vraiment farouche ; dérangé au nid, allonge et tord le cou avec un mouvement reptilien, hérisse les plumes de la tête, et siffle.
13 à 14 jours. 7 à 10 œufs ; éclosion de fin mai à mi-juin. 2ème
couvée en juin ou début juillet. Abandon assez fréquent des pontes ou des cantonnements.
Les jeunes sortent du nid entre 20 et 25 jours. Observés surtout à partir du 15 juin. La famille reste unie quelques jours durant lesquels les jeunes quémandent encore la becquée avec un cri cliquetant.
Sandrine BRACCO et Cyril GOULEVANT, LPO Charente-Maritime