Espèce paludicole, qui fréquente les roselières, inondées ou non par des eaux douces ou saumâtres, et situées sur les rives des étangs, des lagunes ou le long de fossés et canaux. Peut aussi s’installer dans des lambeaux de phragmitaies. Nid en corbeille suspendu entre
quelques tiges.
Retour migratoire à partir de la 2ème décade d’avril, les derniers
arrivant durant la 1ère quinzaine de mai. Départ à partir de la dernière décade de juillet, mais la plupart partent au mois d’août.
Confusion sonore possible avec le chant de la Phragmite des joncs.
Avant l’accouplement, chanteur actif durant la journée et au cours de la nuit. Chant répétitif de portée médiocre, de tonalité souvent basse et aux sonorités aigres. Phrase typique : « trett trett trett tchrri tchrri truy truy tié tré tré vi-vuy-vi tré tré… » Alerte : « tchrèèh » rauque, traînant « tchrrré » roulé et « trrr-rr ». Agressivité (attaques,
poursuites), vis à vis de ses congénères et d’autres espèces
nicheuses.
Point d’écoute et transect.
Réduite.
11 ou 12 jours. Ponte vers la 2ème quinzaine de mai. Si la première est réussie, une 2ème ponte est possible (2ème quinzaine de juillet).
Sortie des jeunes du 9ème au 11ème jour, sans qu’ils sachent voler ; envol à partir du 23ème jusqu’au 26ème jour.
Christophe BOUCHER & Fabien SARDAIN,
LPO Charente-Maritime