Le Pouillot véloce habite les bois, haies, parcs et jardins. Il
affectionne les clairières ou lisières, où il cachera son nid dans le lierre, le fragon ou la ronce, parfois au niveau du sol, le plus souvent un peu au-dessus, entre 20 cm et 1 m. Début avril, la femelle
construit un nid globuleux, à ouverture latérale.
Dans l’ouest, deux arrivées se succèdent. Début mars, arrivent les mâles, marquant leur territoire par le chant ; les femelles les
rejoignent à la fin du mois. Dès la fin août, les migrations
post-nuptiales débutent, mais quelques cas de nidification peuvent être encore notés.
Début avril, le mâle égrène, à tout moment, 2-3 notes bien détachées tsip-tsap, tsip-tsap… pendant que la femelle transporte brindilles, bouts de feuilles, plumes, crins pour construire le nid. Parades du mâle : ailes vibrantes, poursuites. Les oiseaux sont discrets pendant la couvaison, moins ensuite lors des navettes des parents assurant le nourrissage. A la sortie du nid, les oisillons émettent des « psie »
rauques et répétés pour recevoir la becquée. Il est à noter que les chants hivernaux (d’octobre à début février) ne sont pas des indices de nidification.
Repérage au chant ; observation d’un petit oiseau au plumage
discret, d’une extrême mobilité.
Oiseau peu farouche. Le nid, construit bas, est souvent détruit par les prédateurs.
2 pontes de 4 à 6 œufs, entre avril et début juin, incubés de 13 à 14 jours.
Nid quitté à 7-10 jours, puis dépendance des parents pendant 3
semaines. Pontes de remplacement fréquentes.
Françoise PEYRE, GODS