Partout où sont associés les arbres et les surfaces herbeuses. Il fuit les milieux trop ouverts et la forêt dense mais adopte les pare-feu et les coupes forestières et marque une prédilection pour les bocages, en particulier les haies avec quelques arbres de haut jet, et fréquente les lisière des zones boisées, les taillis clairs et les clairières. Nid au sol dans la végétation, bien caché.
L’arrivée sur les sites de nidification s’échelonne de mi-mars à mai, les derniers chants sont émis à la mi-juillet au moment où les
derniers jeunes de l’année vont quitter le nid.
Pas toujours facilement distingué du Pipit farlouse. Cris de contacts, d’alerte et motif final du chant différents.
Vol nuptial : monte presque à la verticale avec des battements
rapides et en lançant divers motifs d’une ou deux syllabes
enchaînées rapidement (type pinson), puis redescend lentement, queue et ailes étalées, en sifflant un tsia-tsia-tsia-tsiia-tsiia-tsiiih de plus en plus traînant, qui cesse aussitôt que l’oiseau a rejoint son perchoir. Un Pipit perché en évidence qui pousse des sip… tsit niche à proximité.
Par beau temps en avril et mai, la détection des mâles chanteurs peut être obtenue par points d’écoute espacés de 200 mètres.
Très circonspect aux abords du nid, ne s’en approche pas tant qu’il se sent observé.
Première ponte fin avril (4-5 œufs), deuxième ponte fin mai à début juin, couvées 12-14 jours.
Sortie des jeunes à 12 jours, ne savent alors pas encore voler et
restent à terre.
Alain ARMOUET, GODS