Cette espèce cavernicole est à rechercher près des villages (cavités des murs), dans les boisements clairs de feuillus et mixtes, les
vergers et les haies. Elle peut aussi utiliser de vieux nids de corvidés ou de rapaces ainsi que des nichoirs.
Migrateur ; sa période de reproduction s’étale d’avril à août.
Le plus petit hibou européen ; sa couleur gris brun le camoufle dans la journée durant laquelle il reste immobile et caché. Vol assez
rapide. Confusion possible avec la Chouette chevêche qui se montre plus facilement en plein jour.
Le chant émis principalement de mai à début juillet, est audible à
environ 300 mètres. Ce « tiou », sifflant, bref, assez grave, répété très régulièrement toutes les 2 à 4 secondes est surtout entendu au crépuscule et pendant la nuit (avant minuit), mais il n’est pas rare de l’entendre en plein jour (ressemble à s’y méprendre à celui du
Crapaud accoucheur qui, lui, chante à terre). Les jeunes réclament à manger avec des « tsèg » régulièrement émis toutes les 1,5 seconde. Les pelotes de rejection sont composées de débris d’insectes souvent brisés.
Points d’écoute près des villages au crépuscule. Possibilité d’utiliser la repasse.
Sensible au dérangement à proximité du nid.
La ponte de 3 à 4 œufs est principalement déposée de fin mai à mi juin.
Généralement 2 ou 3 jeunes, qui volent correctement à 33 jours et quittent le nid fin juillet début août. Ils sont encore nourris 4 à 6 semaines par leurs parents.
Alain DOUMERET et Christian BAVOUX, LPO Charente-Maritime