Perdrix rouge

Le statut réel de l’espèce est difficile à appréhender du fait du
nombre élevé de lâchers opérés pour la chasse de loisirs. Cette
espèce plutôt bocagère est toutefois relativement ubiquiste, mais la part des oiseaux sauvages qui peuvent être observés dans les grandes cultures et même dans les zones périurbaines ou industrielles est sans doute faible, voire localement nulle. Nid au sol : dépression garnie de brindilles, située en des endroits variés. La Perdrix rouge apprécie les zones rocheuses (chirons, carrières, murets).

Avril à août.

Confusion, possible de dos, avec la Perdrix grise. Jeunes Perdrix rouges à dos brun-gris plus uniformes que les adultes.

Cri territorial (chant) : gloussement puis répétition de “ kok tchak tchak ”, émis surtout le matin et le soir. Parades : le mâle tourne autour de la femelle, avec diverses attitudes plus ou moins
chorégraphiques… Cri de ralliement : “ tchouk tchouk. tchoukar ”.

Transects et écoute du chant des mâles, au cours de toute la période de reproduction.

Les oiseaux sauvages sont assez farouches et craintifs. Alertés, ils se tapissent ou tendent le cou en avant, prêts à se sauver en courant.

1 ponte, en moyenne 12 œufs, incubation dès la ponte complète (soit 23 à 26 jours) par la femelle, éclosion entre mi-juin et mi-août, avec un pic début juillet. Les dernières peuvent correspondre à des pontes de remplacement.

Les jeunes volent à 24 jours ; les groupes familiaux ou
pluri-familiaux restent unis jusqu’en fin d’hiver.

Jean-Marc VILLALARD, GODS