Arboricole, il utilise de vieux nids de corvidés ou de rapaces qu’il recharge, en particulier avec des débris plastiques (dont ficelles). Il peut aussi en construire de toutes pièces. Beaucoup de nids sont utilisés année après année. Il niche isolément ou en colonie lâche. Diamètre et épaisseur du nid de 50 cm à 1 mètre ; hauteur entre 8 et 15 mètres, dans les bois, souvent en lisière, dans les grands arbres des haies, voire sur un arbre isolé (même mort) souvent près de l’eau, marais, rivière, étang, mais parfois aussi dans les bois de plaine.
Présent dès février jusqu’à début septembre ; reproduction de
mi-mars à début juillet.
Globalement sombre et terne ; la queue a une forme triangulaire et peu fourchue ; vol semblable à celui du Busard des roseaux.
Les cantonnements et parades (simulation d’attaque, vol
synchronisé) ont lieu de mi-mars à mi-avril. Le cri est un « piié-é-é-é-é » hennissant, un peu comme celui d’un jeune goéland. La
présence de déchets sur l’aire et au pied est déterminante.
Plus facile à trouver avant la pousse des feuilles en mars et avril. Préfère les pins quand il y en a. Les parents alarment souvent autour du nid quand il y a des jeunes.
Faible.
Une seule ponte de 2-4 œufs couvés par la femelle seule. Le pic de ponte se situe dans la deuxième décade d’avril. L’incubation dure 28 à 32 jours.
L’envol a lieu du 15 juin à fin juillet. Les jeunes restent au nid entre 42 et 45 jours et sont ensuite accompagnés par leurs parents pendant 40 à 50 jours après l’envol.
Alain DOUMERET et Fabien MERCIER, LPO Charente-Maritime