Espèce au comportement très arboricole, et qui affectionne tous les types de boisements ou de broussailles. Les allées et venues du
couple permettent de repérer facilement l’emplacement du nid entre 2 et 6m, à l’enfourchure d’un tronc ou dans des buissons épineux tels que les ajoncs.
Espèce sédentaire très loquace. Fin février, les grands groupes
hivernaux se séparent en couples, qui commencent à construire leur nid dès mars. La réalisation de cet ouvrage peut durer 18 jours et peut être observée jusqu’à début juin.
Minuscule boule de plumes prolongée d’une longue queue étroite, les femelles qui couvent se repèrent à leurs rectrices tordues par les séjours au nid. Confusion difficile avec une autre espèce.
Les cris de contact du couple « tsirrrr » et leurs trajets réguliers qui permettent rapidement de repérer leur nid : un drôle « d’œuf »
vertical de 10 à 18 cm, très soigné et habillé de lichen, voire même de toiles d’araignées, avec une entrée latérale. Cris composé d’une trille aigu et nerveux « tssrrrrip », un « pit » métallique et un « tsi-tsi-tsi… » fin. Le chant que l’on entend rarement est une
combinaison de cris avec des variantes.
Transect à la recherche des nids et des cris de contact.
12 à 15 jours pour les 6 à 15 œufs qui écloront de fin mars à mi juin en raison des pontes de remplacement rendues fréquentes par la prédation facile des nids.
Volant dès 14 jours dès juin, les jeunes resteront en groupes
familiaux en contact permanent par leurs cris, et se grouperont avec d’autres en hiver.
Alexandre DUTREY, Charente Nature