Cavités obscures situées en hauteur au-dessus d’une paroi verticale, dans les agglomérations et les bourgs anciens, plus rarement ailleurs. Grégaire, niche généralement en petites colonies mais parfois de façon isolée. Fidèle au site. Entrées : sous les avant-toits et les tuiles, trous des murs des édifices anciens ou des immeubles (trous
d’aération, boîtes à rideaux), nichoirs spécifiques.
Arrivée massive vers le 20 avril, installation presque immédiate des couples nicheurs. Départs dès la mi- juillet.
Adultes sombres et lustrés, gorge blanche (ne pas confondre avec les hirondelles). Immatures plus ternes, gorge blanche plus étendue.
Rondes-poursuites avec cris stridents, aigus, à proximité des
colonies, entrées au nid, défense du nid, oiseaux accrochés aux murs (territoire limité à l’entrée de la cavité), accouplements aériens. Les duos aériens du couple et la défense du nid s’accompagnent de cris stridents. Les immatures (2 à 4 ans), occupent des cavités et sont présents dans les rondes aériennes. Les migrateurs de passage et individus en chasse ne crient pas ou peu.
Par beau temps, le matin ou en soirée (vers 18h/20h). Déplacement à pied. Les martinets en chasse peuvent abandonner momentanément une agglomération en cas de mauvais temps.
Importante pour les adultes au nid.
|7]19-22 jours. ponte 2-3 œufs en mai. Éclosion en juin. Nourrissage : M=42 jours (37-56 j). Une seule couvée. Ponte de remplacement.
Émancipation des jeunes dès l’envol, qui précède de peu le départ pour l’Afrique. Étapes de la reproduction très dépendantes de la météo.
Michelle MATARD, LPO Charente-Maritime