Comment lire les fiches ? (téléchargez ICI le sommaire et le guide d’utilisation, 1,2 Mo)
Pour rendre au mieux l’emboîtement des habitats dans des unités de plus en plus synthétiques, il a été décidé de produire 2 types de fiches comportant un certain nombre de rubriques distinctes : les fiches d’habitats génériques qui regroupent plusieurs habitats élémentaires présentant entre eux de fortes affinités écologiques (intitulés des bandeaux marron du Catalogue) et les fiches d’habitats élémentaires (bandeaux bleus du Catalogue) qui correspondent quant à elles au niveau descriptif le plus précis (voir exemple ci-dessous).
Fiches d’habitats génériques
Physionomie-structure : présentation des caractéristiques écologiques communes au groupe d’habitats rassemblés dans cette même unité. Description de l’architecture de la végétation qui structure l’habitat et présentation sommaire de sa variabilité qui justifie la déclinaison de l’habitat générique en plusieurs habitats élémentaires.
Caractéristiques biologiques : description des principaux types biologiques végétaux rencontrés et des adaptations aux contraintes spécifiques de l’habitat. Liens avec le climat local ou général, données phénologiques (saisonnalité). Enumération de quelques espèces végétales dominantes et rôle de l’habitat pour la faune.
Espèces caractéristiques : énumération d’espèces végétales et animales indicatrices de l’habitat (voir sous la rubrique « Fiches d’habitats élémentaires » pour plus de détails).
Classification : présentation de la déclinaison interne de l’habitat générique en habitats élémentaires (avec correspondances phytosociologiques), et de leur ventilation en différentes fiches.
Fiches d’habitats élémentaires
Physionomie-Ecologie : cette rubrique cherche à faire un portrait type de l’habitat en décrivant ses conditions stationnelles : dans quel type de milieu le rencontre-t-on, quels sont les principaux facteurs déterminant sa présence (lumière, sol, pH…) ? Sa physionomie et sa structure (stratification, homogénéité verticale/horizontale, couleurs) ainsi que les espèces végétales dominantes (structurantes) sont également résumées. Une grande attention est également portée à la variabilité régionale de l’habitat et aux facteurs générant cette variabilité.
Phytosociologie et correspondances typologiques : la place et la dénomination de l’habitat sont précisées dans les 3 grandes typologies de milieux disponibles actuellement en France :
- dans le synsystème de la végétation française, tel que décrit dans le « Prodrome des végétations de France » (MNHN, 2004), noté PVF 2004 dans les fiches ;
- dans l’annuaire « CORINE biotopes », annuaire des habitats européens (1991), noté COR 1991 dans les fiches
- le cas échéant – lorsque l’habitat en question est menacé en Europe – dans le « Manuel d’interprétation des habitats menacés de l’Union européenne » (version EUR 15), noté Directive Habitats (ou DH) 1992 dans les fiches.
Confusions possibles : l’attention est ici attirée sur les habitats proches avec lesquels l’habitat décrit pourrait être confondu. Quelques moyens d’éviter les erreurs de détermination sont donnés.
Dynamique : cette rubrique cherche à situer l’habitat dans une série dynamique, que celle-ci soit spontanée ou induite par les activités humaines.
Espèces indicatrices : dans cette rubrique, les espèces indicatrices – à différents niveaux – de l’habitat ont été énumérées pour 17 groupes systématiques. Ces listes ne sauraient être bien sûr considérées comme exhaustives ni définitives, certains groupes, notamment parmi les Invertébrés ou les Cryptogames non vasculaires, étant encore très mal connus dans la région.
Elles ont un double but : faciliter (confirmer) l’identification d’un habitat et aider à rechercher une espèce précise à partir de l’habitat auquel elle est inféodée.
[plante1] | Espèces végétales – phanérogames et cryptogames vasculaires (fougères) – caractéristiques de l’habitat (au sens fort des phytosociologues, c’est-à-dire ne se rencontrant guère dans d’autres habitats). Les espèces souvent dominantes et imprimant sa physionomie au milieu figurent en gras. Celles précédées d’un * figurent sur la Liste Rouge de la Flore Menacée du Poitou-Charentes (SBCO, 1998) |
[plante2] | Espèces végétales – phanérogames et cryptogames vasculaires (fougères) – fréquentes dans l’habitat mais pouvant également se rencontrer ailleurs. |
[briophytes] | bryophytes |
[lichens] | lichens |
[champignons] | champignons |
[algues] | algues |
[mammiferes] | mammifères |
[oiseaux] | oiseaux |
[reptiles] | reptiles |
[amphibiens] | amphibiens |
[poissons] | poissons |
[crustaces] | crustacés |
[mollusques] | mollusques |
[lepidopteres] | lépidoptères |
[odonates] | odonates |
[orthopteres] | orthoptères |
[coleopteres] | coléoptères |
[arachnides] | arachnides |
Valeur biologique : l’accent est mis dans cette rubrique à la fois sur la valeur intrinsèque de l’habitat, ou d’un de ses faciès (s’agit-il d’un habitat rare/menacé en Poitou-Charentes ?) et sur son intérêt pour les espèces végétales et animales qui lui sont associées (l’habitat abrite-t-il des espèces rares ?).
Menaces : on y recense les facteurs affectant réellement ou potentiellement l’habitat ainsi que l’évolution de son état de conservation global dans la région au cours des récentes décennies.
Fréquence départementale et statut régional : une carte schématique (4 classes de fréquence) résume la fréquence estimée de l’habitat dans chacun des 4 départements régionaux. [14]. Son statut régional est évoqué en quelques lignes et les sites majeurs
(= accueillant les échantillons les plus représentatifs et /ou les plus riches de l’habitat) sont cités avec renvoi aux grands inventaires récents de faune et de flore : ZNIEFF, ZICO, ZPS, NATURA 2000. On trouvera dans le Catalogue des données complémentaires qui n’ont pas été rappelées ici par souci de concision : statut européen de l’habitat (inscrit à l’Annexe I ou non), intérêt biogéographique, rareté, menaces, Valeur Patrimoniale Régionale.
De nombreuses photos présentent les habitats et certaines des espèces qui leur sont inféodées. Toutes, à de très rares exceptions près, ont été prises dans des sites de la région Poitou-Charentes.