Espèce cavernicole et coloniale. Terrier creusé dans les parois
verticales et meubles de berges érodées, de sablières, parfois assez loin de l’eau, à hauteur variable. Consiste en un boyau large de 4-6 cm, profond de 60 à 70 cm s’élargissant en une petite chambre où sont disposés brins de paille et plumes.
Les premiers arrivants sont notés fin mars mais la majorité arrive en avril. Les nicheurs sont tous installés début juin. Les départs
débutent dès la fin juillet, la plupart partent entre le 15 août et le 15 septembre, les plus tardifs début octobre.
Creusement du terrier par les deux adultes qui grattent et déblaient les matériaux à reculons. Relais du couveur. Galeries occupées.
Recherche des colonies en visitant les carrières en activité ou non, ou les berges sableuses des rivières, le matin ou le soir de
préférence, en mai et juin. Repérer les terriers actifs est plus aisé en juin et juillet au moment du nourrissage des jeunes. Le comptage nécessite une première visite pour prendre en photo la colonie, on cochera les nids occupés lors de la deuxième visite.
Espèce relativement peu sensible, un séjour prolongé près des
terriers peut néanmoins provoquer une panique amenant à une sortie prématurée des jeunes. Ne pas marcher en haut du front de taille (effondrement des galeries).
12 à 16 jours environ : 4 à 6 œufs. Deux couvées de mai à juillet.
Sortie des jeunes à 16 à 23 jours, mais ils rampent assez tôt vers l’entrée du terrier pour quémander de la nourriture. Dès le premier vol, les liens familiaux se rompent et les jeunes vont dormir dans n’importe quel trou de la colonie.
Claudie PICHON, LPO Vienne