Milieux ouverts parsemés de haies et de bosquets, à la lisière des forêts mais aussi en milieu urbain. Pour nicher, ils aménagent un ancien nid (souvent de corvidé) situé de préférence dans un conifère.
Espèce sédentaire présente sur les sites de nidification de fin janvier à juillet.
Sexes semblables. Diffère de la Chouette hulotte par sa taille (plus fin), ses yeux rouge-orange, ses longues aigrettes souvent apparentes et son vol nettement plus lent. Le Hibou des marais s’en distingue par la quasi-absence d’aigrettes, un masque facial différent et
l’extrémité des ailes noires. Les chants de ces trois espèces sont très différents (cf. ci-après pour le moyen-duc) : la Chouette hulotte émet un hululement triste houououououuh… hou’ hou’ hou’ hou’ hououououououuh et le Hibou des marais une série rapide de hululements graves et étouffés pou-pou-pou-pou-pou… .
Chant du mâle et de la femelle (série de ouh assez graves et bas répétés toutes les 2 secondes), cris des jeunes lors de la période
d’élevage ( pii-éh strident et plaintif, audible à plus d’1 km,
faisant penser à des miaulements de chatons).
Transect et affût à partir de la tombée de la nuit (de fin janvier à mars pour les chants des mâles et de fin avril à juillet pour les cris des jeunes).
Quatre semaines. 3 à 5 œufs. La ponte a lieu au mois de mars.
Dès leur 3ème semaine, les jeunes quittent le nid et se promènent dans les branches voisines. A 4 semaines, ils prennent leur envol mais ne sont émancipés qu’à trois mois. Durant cette période, ils
quémandent bruyamment de la nourriture aux adultes.
Olivier LALUQUE, LPO Charente-Maritime