Les prospections de terrain ne s’arrêtent pas avec la fin de cet inventaire et la réalisation de cet atlas cartographique. Les odonatologues et naturalistes vont évidemment continuer d’arpenter les différentes zones humides de la région, déjà prospectées ou non.
Certaines espèces ne sont présentes que dans un ou deux départements et il n’est souvent pas déraisonnable de penser qu’on peut les trouver dans les autres départements. On pense notamment aux leucorrhines dont de petites populations très localisées sont à rechercher en Charente. Cela peut concerner d’autres taxons dont les limites d’aire de répartition sont difficiles à définir du fait de leur discrétion, comme l’Epithèque bimaculée à rechercher en Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres, ou comme le Gomphe à pattes jaunes qui pourrait remonter plus amont le cours de la Vienne. Il peut s’agir aussi de libellules dont la distribution semble en expansion comme le Trithémis annelé que l’on pourrait découvrir ces prochaines années plus au nord ou plus à l’est dans la région.
A l’échelle du Poitou-Charentes, trois espèces ne figurant pas dans l’odonatofaune régionale sont à rechercher car elles ont déjà été observées dans un ou plusieurs départements limitrophes :
- Le Gomphe serpentin Ophiogomphus cecilia (Geoffroy in Fourcroy, 1785) observé en Indre-et-Loire (37) et dans le Maine-et-Loire (49), voir monographie page 207.
- Le Cordulégastre bidenté Cordulegaster bidentata (Sélys, 1843) observé en Dordogne (24) et en Haute-Vienne (87, voir monographie page 208.
- La Cordulie arctique Somatochlora arctica (Zetterstedt, 1840) observée en Haute-Vienne (87), voir monographie page 209.