Niche au sol, dans des placettes dégagées et sèches, au sein des
landes, taillis, broussailles, jeunes plantations de résineux, clairières et régénérations forestières. Nid inexistant, parfois matérialisé par une légère dépression, et souvent proche d’un élément naturel :
arbuste, branche, pierre…
Migrateur tardif arrivant fin avril début mai et nous quittant courant septembre. La nidification s’étale de la mi-mai à la mi-août.
Mâle et femelle identiques. Le chant, dont il n’est pas avare, est émis du crépuscule à l’aube. Très facile à reconnaître et portant à plusieurs centaines de mètres, c’est un long ronronnement, errrrr eurrrrrrr errrrr eurrrrrr… , qui peut durer plusieurs minutes,
entrecoupé de courtes pauses. Les parades, en vol, sont ponctuées de claquements d’ailes audibles et caractéristiques. Ce chant commence en mai, culmine en juin juillet et s’achève en août.
Transects, du coucher du soleil au lever du jour, à l’écoute du chant. L’espèce répond à la repasse.
Posé, l’oiseau est très difficile à repérer. Confiant dans son
mimétisme, il reste sur ses œufs jusqu’à ce que l’intrus soit à
quelques mètres seulement. Puis il s’envole, utilisant parfois des comportements de diversion pour détourner l’attention. Mieux vaut alors quitter les lieux en faisant attention à ne pas marcher sur les œufs (blanchâtres avec taches).
18 jours. Généralement 2 œufs. Éclosions à partir de la mi-juin. Régulièrement 2 couvées. Ponte de remplacement possible.
Partiellement nidifuges, les jeunes sont aptes au vol à 16-18 jours et s’émancipent au bout d’un mois.
Michel GRANGER, LPO Vienne