Se rencontre partout, dans tous types de végétation arborescente, se passe même d’arbres quand il fréquente les dunes maritimes ;
densité plus forte dans les milieux boisés, entrecoupés d’espaces découverts.
Ce migrateur arrive entre le 20 mars et le 5 avril, et repart entre
juillet et début août.
Mâle semblable à un épervier dans son plumage.
Le chant émis dès très tôt le matin jusqu’à la nuit tombée ( coucou accompagné d’un hachachach rauque et bas perçu à proximité de l’oiseau), cesse la deuxième quinzaine de juin. Passage rapide d’un bosquet à l’autre : brève planée, le Coucou se perche, relevant la queue pour s’équilibrer, les ailes pendantes, la gorge gonflée, il se penche en avant et lance ses coucou (ou coucoucou énervés), accompagnés d’un balancement de la tête de haut en bas.
Affût, le mâle se cantonne sur le territoire où il chante.
Farouche et prudent de nature, il se montre peu à découvert hors des feuillages ; la femelle est difficile à surprendre.
8 à 12 œufs pondus en 2 séries de mai à début juillet. La femelle repère les nids des passereaux et y dépose 1 seul œuf avant que
l’oiseau se mette à couver. Incubation : 12,5 jours en moyenne.
Le jeune sort du nid à 3 semaines, il reste immobile, caché dans le feuillage où il est nourri par ses parents adoptifs pendant 3 semaines. Seulement 1 œuf sur 20 donne un oiseau capable d’entreprendre la migration, de août à mi-septembre.
Jacqueline GAUTIER, Charente Nature