Habite des milieux extrêmement variés présentant deux
caractéristiques essentielles : des cavités pour nicher, vieux arbres creux ou anfractuosités de bâtiments de préférence, et des espaces dégagés, à végétation basse, pour chasser. Fréquente les zones
agricoles parsemées de vieux arbres (chênes, saules), villages, parcs, vergers, bordure de rivière, marais prairiaux. Absente des grands massifs forestiers et de certaines zones de monoculture, on la
rencontre cependant et parfois abondamment, dans les péri-villages de plaines agricoles, dès lors qu’y sont présents jardins et prairies.
Formation des couples de décembre à mars, pariades mars-avril, ponte fin avril début mai.
Émissions vocales dès décembre, pic entre mars et avril quand les amours sont à l’apogée. Chant nocturne ou crépusculaire du mâle, série de hou-oû … hou-oû … hou-oû … tel une voix humaine douce et plaintive. Jappements et miaulements surtout le soir.
Pelotes de réjection semblables à celles du Faucon crécerelle. Cris d’alarme sonore kik, kikik, kikikik . Grosse agitation diurne et agressivité vis-à-vis des intrus lors de l’envol des jeunes.
En mars, réaliser des points d’écoute de 5mn espacés de 750 à 1000 m aux abords des hameaux et des villages (utilisation de la repasse si pas de contact, sans en abuser).
Comme la plupart des rapaces nocturnes, sensible au dérangement pendant les périodes d’installation des couples et d’incubation.
La femelle couve de 28 à 29 jours, 4-5 œufs. Une seule ponte.
De début avril à mi juillet, pic début mai à mi juin, les jeunes
s’émancipent après 1 à 2 mois.
Didier WOLF, Charente Nature