Six types de landes ont été retenus :
Les landes atlantiques à bruyères, Erica sp.
– Landes sèches à Bruyère cendrée, Erica cinerea
– Landes mésophiles à Bruyère à balai (ou Brande), Erica scoparia
– Landes humides à Bruyère à quatre angles, Erica tetralix
– Landes à mares, caractéristique de la région et notamment du Pinail (Vienne)
Les landes à ajoncs, Ulex sp.
Les landes à Genêt à balai, Cytisus scoparius
Au sein d’un site de landes, il est possible de trouver conjointement différents types de landes selon, par exemple, les conditions hygrométriques du sol sur la zone : on aura ainsi affaire à une mosaïque de landes et non à une lande de type « pur ». Les landes à mares sont une version « systématique » de landes en mosaïque. Si les mares sont issues de l’extraction de la pierre meulière, il en résulte un étagement de la végétation autour de celles-ci en fonction de l’hygrométrie : on trouve ainsi en ceinture une petite zone de lande humide à Bruyère à quatre angles, puis une zone de lande mésophile à Brande ou Bruyère à balai et enfin sur les parties les plus élevées une zone de lande sèche à Bruyère cendrée.
Les habitats de lande à bruyères sont d’intérêt communautaire au titre de la Directive Habitats.
Cependant, d’autres types de landes, comme les landes à genêts ou les landes à ajoncs sont importants en termes d’habitats d’espèces, notamment avifaunistiques, à caractère patrimonial et d’intérêt communautaire (la Fauvette pitchou par exemple fréquente les landes à ajoncs et est inscrite à la Directive Oiseaux).
Ces deux types de landes, les landes à genêts et les landes à ajoncs, au faciès quasiment pur, ont donc été rajoutés aux landes à bruyères pour cet inventaire.