Très peu de données par an et par département, hivernage en 17. Pas d’indice de reproduction, à rechercher. Pour info, enquête nationale prévue en 2006.
Nid plat (diamètre 40 cm), au ras de l’eau, surtout dans les
phragmites denses, mais aussi massettes, scirpes, marisques, prairies
humides, voire au pied d’arbustes. S’adapte à des secteurs fauchés l’hiver précédent, et à des niveaux d’eau très variables (0 à 80 cm, moyenne 20 cm).
Pontes surtout d’avril à mi-mai. Chant de (février) mars à fin mai. Derniers migrateurs début avril.
Chant du mâle, audible de 400 m à plusieurs km (série de
beuglements rappelant un taureau). Oiseau très difficile à voir. La femelle s’occupe seule du nid et nourrit par régurgitation (pas de transport de proies visibles) : certaines font des va-et-vient en vol entre le nid et les zones d’alimentation durant l’élevage des jeunes.
Au moins 30 mn d’écoute (optimum de 30 mn avant le coucher du soleil à 1h30 après, et de 1h30 avant le lever à 30 min après), 2 jours de suite, et au moins 2 fois de mi-avril à mi-mai. En cas de contact, suivre le site régulièrement (2 fois par semaine). Un chanteur
occasionnel est probablement non nicheur. Recherche des femelles en vol à partir de mi-mai.
Trouver le nid nécessite des recherches intensives et est fortement déconseillé.
25 jours, 3 à 6 œufs. Éclosion : fin avril à fin juin, moyenne 15 mai. Une seule couvée, ponte de remplacement possible. Mâle polygame, mais tous les mâles n’ont pas de femelle.
Envol des jeunes à 55 jours, mais s’éloignent du nid à 15 jours. Chances de les voir quasi nulles.
Christophe DEMONGIN, CEBC-CNRS Chizé