Marais côtiers salants ou lagunes avec une faible profondeur d’eau, rarement bosses d’herbes. Niche principalement en colonie sur des îlots ou des diguettes basses en pente douce. Parfois accompagnée par d’autres espèces. Nid au sol (souvent nu) garni plus ou moins de débris coquillés et de végétaux.
Présente toute l’année, elle se cantonne principalement à partir
d’avril et on peut observer des jeunes non volants jusqu’au début du mois d’août.
Les juvéniles ont un motif brun foncé mat et les pattes grisâtres.
Parade du mâle, la femelle tend le cou puis le baisse au niveau du sol avant accouplement, cris plut plut sonores qui deviennent plus intenses au moment de la couvaison et surtout en présence de jeunes. Feint la blessure ou défend son territoire contre des
prédateurs (rapaces, goélands, corvidés).
Recherche en mai et juin pour repérer les couples cantonnés. Affût un mois plus tard pour confirmer la reproduction.
Plus ou moins important ; le dérangement provoque l’envol et des cris d’alarme de la colonie, mais elle semble s’habituer à l’homme sur certains sites (sauniers, cyclistes).
Étalement important des pontes de mi-avril à mi-juin, léger pic de ponte mi-mai. Une ponte par an mais ponte de remplacement
fréquente. 4 œufs en moyenne, incubation par les deux adultes
pendant 24 à 27 jours.
|8]Les jeunes, nidifuges, quittent le nid après 2-3 jours, et se réfugient souvent sous les ailes des parents, surtout les deux premières
semaines. Ils volent à 35-42 jours.
Rémi PERRIN, LPO Charente-Maritime