Espèce cavernicole, sédentaire, inféodée aux boisements de feuillus âgés des grands massifs forestiers (en général, boisement de chênes de plus de 100 ans).
Ce pic discret ne tambourine pratiquement jamais contrairement à son proche parent le Pic épeiche. Chant nuptial caractéristique dès janvier ou février (nasillard et plaintif).
Les loges sont creusées dans des arbres morts ou dépérissants, en majorité des chênes, à hauteur variable (2 à 20 m). Ce pic fréquente les rameaux les plus élevés des grands arbres. Se garder de le confondre avec le Pic épeiche ; pour cela il faut apprendre à le
repérer à son chant et le rechercher plus haut.
Être à l’écoute des chants et des cris d’alarme des adultes dès
janvier, février ; les pics qui se cantonnent sont agressifs
vis-à-vis des intrus qui pénètrent sur leur territoire. Suivre les
oiseaux pour repérer les loges. De mai à début juin rechercher les loges occupées, repérables aux cris des jeunes ou par l’apport de nourriture par les parents.
Éviter de stationner trop longtemps et trop souvent près de la loge. Prendre beaucoup de recul pour les affûts.
11 à 12 j ; 5-6 œufs ; éclosion : mai, une seule couvée.
Sortie des jeunes de la cavité à 20-23 jours. Les parents nourrissent les jeunes sortis du nid pendant une dizaine de jours avant leur
dispersion.
Bruno FLEURANT et Katia LIPOVOI, LPO Vienne