Les milieux fréquentés présentent une strate buissonnante feuillue assez haute et dense, dominée ou non par des arbres,
préférentiellement dans une ambiance fraîche : fourrés et grosses haies, hautes et épaisses, composés de feuillus, taillis, bosquets, bois de feuillus, lisières, bords des ruisseaux denses (aulnaies, saulaies). Contrairement à son nom, cette fauvette est loin d’être un oiseau des jardins, et édifie son nid dans la strate buissonnante, généralement à moins de 1 m du sol.
Les données de mi-mai à début juillet sont supposées par principe se rapporter à des nicheurs potentiels. La migration post-nuptiale
s’effectue dans les premiers jours d’août jusqu’à mi-septembre.
Le chant est l’élément essentiel pour détecter l’espèce et les
cantonnements, car les mâles sont assidus à leurs postes de chant. Les autres indices (transport de nourriture et de matériaux) sont très aléatoires car les oiseaux restent à l’abri du regard quand ils se
déplacent à couvert dans les buissons et les arbres feuillus.
Éventuellement, alarme, surtout près du nid, en lançant des cris en séries très caractéristiques « tchek tchek tchek ».
Cheminement dans les milieux favorables avec points d’écoute et d’observation dans les biotope favorables.
Pas de remarques particulières.
12 à 14 jours, ponte de 4 à 6 œufs.
Les oisillons quittent le nid à l’âge de 10 à 12 jours. Seconde ponte rare, les couvées tardives sont généralement des pontes de
remplacement.
Jean LANGOUMOIS, LPO Vienne