Espèce cavernicole, nid caché dans une cavité naturelle ou
artificielle (trou dans un arbre ou dans un mur, sous des tuiles…) à quelques mètres du sol ; nid d’herbes sèches et de feuilles tapissé de plumes. Niche dans les bois et forêts, les milieux agricoles, les
falaises et tous types d’habitat humain (ferme, village, ville).
De mars à juin. Premier chant courant février. Nicheurs sédentaires, rejoints en hiver par de très nombreux migrateurs. Passages
prénuptial en février-mars et postnuptial à partir de septembre.
Mâle et femelle identiques. Jeunes nettement plus clairs. Confusion impossible avec d’autres espèces nicheuses.
Espèce nichant en colonies lâches et attachée à son nid tout le long de l’hiver. Caractère querelleur voire agressif pour s’approprier une cavité et la défendre vis-à-vis d’autres espèces cavernicoles. Chant aux abords du nid avec battements d’ailes et gorge ébouriffée,
sonore et décousu comprenant des sifflements, cliquettements, gloussements avec imitation d’autres oiseaux (buse ou loriot).
Entrée dans des cavités. Recherche et transports de matériaux pour le nid. Transport de nourriture et cris des jeunes au nid à l’arrivée d’un adulte nourrissant.
Transect puis affût, toute la journée.
Espèce peu sensible en période de reproduction. Supporte la
proximité humaine.
12-14 jours. 1 ou 2 pontes par an ; 5/6 œufs bleu pâle luisant ; 1ères éclosions fin mars début avril.
Sortie des jeunes de la cavité à 20 jours en moyenne. Dès l’envol des jeunes, des groupes se créent qui peuvent compter des dizaines, voire des centaines d’individus.
Stéphane COHENDOZ, LPO Charente-Maritime