Cultures céréalières ouvertes, landes, jeunes pinèdes et friches. Plus forestier que le Busard cendré, peut nicher dans des parcelles en cours de boisement. Nid sommaire composé d’herbes, construit au sol dans une céréale à paille, colza, jachère agricole, landes boisées ou non, jeunes plantations de résineux, molinaie… Peut nicher en colonies lâches avec les nids distants de quelques centaines de
mètres voire moins.
Migrateur partiel ; la plupart des nicheurs passent l’hiver dans des régions plus méridionales. Nidification à partir de mars ou avril.
Attention à la distinction des femelles et/ou des jeunes entre Busard Saint-Martin et Busard cendré.
Parades aériennes en feston avec cris, passage de proie du mâle à la femelle lors de l’appariement, l’incubation et le début de l’élevage des jeunes. Apport de matériaux au nid même après l’éclosion. Alarme sonore envers l’observateur près du nid.
Points d’observation en avril pour repérer les cantonnements (parades, passage de proies) De mai à début juin, repérer le nid en suivant la femelle ravitaillée en vol par le mâle ; cette dernière ne va pas directement au nid mais se pose sur un chemin ou une prairie rase pour manger (5 à 10 mn) et retourne au nid. Quand les jeunes ont 20 jours, mâle et femelle vont directement leur apporter les proies.
Espèce sensible, risque de décantonnement ou d’abandon du nid si stationnement prolongé sur le site du nid.
28 à 31 jours par œuf, ponte décalée (4 œufs en général) d’où une incubation de 40 jours au total.
Envol des jeunes entre 28 et 35 jours.
Patrice CHOISY, Michel MASSON et Benoît VAN HECKE,
LPO Vienne