Terrains ensoleillés et secs à végétation clairsemée, parsemés
d’arbres et de buissons. Haies, vergers, friches buissonnantes. Nid de brindilles, d’herbes sèches et de mousse, garni d’herbes fines et de crins. Bien caché au cœur d’un buisson touffu, en général entre 50 cm et 1,50 m du sol.
Espèce sédentaire, il est grégaire en dehors de la période de
reproduction. Pontes de mi-mai à août.
Attention, le Bruant jaune et le Bruant zizi sont assez semblables surtout les femelles. Mâle : calotte gris olivâtre striée de noir,
dessous jaune, côtés de la poitrine et flancs roux rayés de noir,
croupion gris olive. Femelle moins jaune et plus striée dessous, tête brunâtre avec 2 larges raies jaunâtre sur les côtés.
Chants des mâles perchés sur un poteau ou un fil aérien ou bien encore dissimulés dans la végétation. Chant monotone qu’il émet généralement perché : 6 notes aiguës suivies d’une note finale
mélancolique tsi tsi tsi tsi tsi tsi-tui . Diffère du chant du Bruant jaune par un final moins prononcé. Transport de matériaux et de nourriture pour la nichée.
Ecoute et affût. Nicheur tardif, sa reproduction est à rechercher entre mi-mai et fin août. Plus farouche que le Bruant jaune, il est plus difficile à observer.
Espèce discrète et farouche en période de reproduction.
2 à 3 pontes par an, incubées par la femelle seule pendant 11 à 13 jours.
Sortie des jeunes 10 à 13 jours et s’envolent 2 jours plus tard.
Matthieu DORFIAC, Charente Nature