BIFORA RADIANS M.BIEB.
BIFORA RAYONNANT
–
Période de floraison
Janv. | Fév. | Mars | Avril | [Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. |
–
Données historiques (<1990) | Données bibliographiques récentes (1990-2004) | Données dans le cadre de l’inventaire (2005-2009) | Nombre de communes où l’espèce est présente | ||
(1900-2009) | (2005-2009) | ||||
16 | 0 | 0 | |||
17 | 0 | 0 | |||
79 | 3 | 3 | 13 | 4 | 2 |
86 | 9 | 9 | 51 | 14 | 8 |
Poitou-Charentes | 12 | 12 | 64 | 18 | 10 |
Informations complémentaires
Souché, 1901 : 1 loc., Migné-Auxances (86) ; Baron Y., 1988 : 2 pieds à Migné-Auxances (86) ; Baron Y., 1993 : sporadique de Poitiers aux Deux-Sèvres
La Bifora rayonnante est une plante annuelle des moissons de préférence sur sols calcaires appartenant à la famille des Apiacées. Elle ne dépasse guère les 30 cm de hauteur et présente des feuilles plusieurs fois divisées en segments étroits et allongés, des ombelles portant 4 à 8 ombellules portant elles-mêmes de nombreuses fleurs blanches. Les pétales des fleurs situées en bordure des ombellules sont beaucoup plus grands que les autres et leur donnent un aspect très asymétrique. Les fruits des Bifora sont typiquement composés de 2 graines globuleuses jointives leur donnant une forme très reconnaissable. L’espèce présentée ici ne doit pas être confondue avec le Bifora à deux coques (style très court, moins de 1 mm) dont elle diffère par la forme de ses fruits (style nettement plus long) et ses segments foliaires plus étroits.
Cette espèce thermophile fréquente les régions méditerranéennes et remonte péniblement jusqu’à nos latitudes. Avec l’intensification de l’agriculture au cours des dernières décennies, les populations françaises sont devenues très réduites. Cette plante autrefois potentiellement invasive est aujourd’hui en forte régression sur l’ensemble du territoire national. En Poitou-Charentes, l’espèce n’a été observée que dans les plaines de Moncontour et aux alentours de Poitiers dans la Vienne.
Cette espèce thermophile fréquente les régions méditerranéennes et remonte péniblement jusqu’à nos latitudes. Avec l’intensification de l’agriculture au cours des dernières décennies, les populations françaises sont devenues très réduites. Cette plante autrefois potentiellement invasive est aujourd’hui en forte régression sur l’ensemble du territoire national. En Poitou-Charentes, l’espèce n’a été observée que dans les plaines de Moncontour et aux alentours de Poitiers dans la Vienne.
Commander le cahier technique des Plantes messicoles du Poitou-Charentes d’où est issu cet article