Vienne Nature

CDD Chargé(e) d’étude entomologiste

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Vienne Nature, association loi 1901 agréée pour la protection de la nature et de l’environnement, recrute un(e) chargé(e) d’étude entomologiste.

Contrat de travail : Contrat à durée déterminée de 6 mois.
Expérience requise : 1 à 2 ans dans les domaines d’intervention spécifique.
Localisation : France, département de la Vienne (86), Fontaine le Comte.
Secteurs d’activité : Milieu naturel, biodiversité, flore, étude, conduite de projet, animation, promotion de l’environnement.

Profil du poste :

Poste placé sous la responsabilité hiérarchique du Président de l’association en lien avec l’équipe des salariés et notamment avec le coordinateur de structure et un référent naturaliste.

La personne chargée de d’étude réalise notamment des inventaires et des suivis naturalistes principalement entomologiques (Odonates, Rhopalocères) et pourra répondre à des missions d’expertises complémentaires.

Dans le cadre de ses missions, elle peut accompagner les bénévoles de l’association, les acteurs de terrain, et d’autres partenaires.

Prise de fonction : avril 2025

Candidature (CV + lettre de motivation) à adresser au plus tard le 3 mars 2025 à l’attention du Président de Vienne Nature. E-Mail. :

Missions :

  • Étude et expertise : réalisation ou participation à la réalisation d’études techniques sur l’entomofaune, principalement : Odonates, Rhopalocères, avec la conduite des inventaires scientifiques, des diagnostics et des expertises.
  • Rédaction : rédaction de rapports et comptes rendus d’études et de suivis, mise à jour de bases de données sous logiciels spécifiques et valorisation des résultats acquis.
  • Mise en œuvre de suivis et d’expertises faunistiques en appui de l’équipe si nécessaire.

Compétences requises

  • Formation environnementale Bac+2 avec expérience (biologie, faune, flore et milieux naturels) ;
  • Connaissances naturalistes : Odonates, Rhopalocères
  • Connaissances naturalistes autres appréciées : Mammifères, Amphibiens et Reptiles
  • Expérience en traitement et valorisation des données notamment sur système d’information géographique (QGIS).

Savoir-faire :

  • Sens du relationnel et aptitudes au travail en équipe.
  • Rigueur scientifique et esprit de synthèse.
  • Autonomie, disponibilité, réactivité, adaptabilité, sens de l’observation
  • Capacité rédactionnelle
  • Maîtrise des outils de bureautique
  • Permis B et véhicule personnel indispensables

Conditions de travail :

  • Contrat de travail à durée déterminée à temps plein de 6 mois.
  • Temps de travail : 35 heures annualisées (11 jours de RTT)
  • Rémunération : Groupe C (2026 € brut/mois) ou D (2160 € brut/mois) selon expérience + reprise d’ancienneté / reconstitution de carrière selon grille de la convention collective nationale de l’animation (ECLAT) + mutuelle + prime transport.
  • Compte tenu de la spécificité du poste de chargé d’étude, la personne pourra être amenée à travailler en dehors des horaires habituels.
  • Des véhicules de service existent, mais un véhicule personnel reste indispensable (déplacements indemnisés).

Téléchargez l’offre d’emploi en pdf à ce lien.

Candidature (CV + lettre de motivation) à adresser au plus tard le 3 mars 2025 à l’attention du Président de Vienne Nature. E-Mail. : contact[at]vienne-nature.fr

Vienne Nature

CDD Chargé(e) d’étude botanique et habitats naturels (86)

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Vienne Nature, association loi 1901 agréée pour la protection de la nature et de l’environnement, recrute un(e) chargé(e) d’étude botanique et habitats naturels.

Contrat de travail : Contrat à durée déterminée (CDD) de 12 mois (possibilité de poursuite).
Expérience requise : 2 à 3 ans minimum dans les domaines d’intervention spécifique.
Localisation : France, département de la Vienne (86), Fontaine le Comte.
Secteurs d’activité : Milieu naturel, biodiversité, flore, étude, conduite de projet, animation, promotion de l’environnement.

Profil du poste :

Poste placé sous la responsabilité hiérarchique du Président de l’Association en lien avec l’équipe des salariés et notamment avec le coordinateur de structure et un référent naturaliste.

La personne chargée d’étude assure des missions d’étude ou de conduite de projet en lien avec la promotion de l’environnement, elle réalise notamment des inventaires de la flore et des relevés phytosociologiques dans le cadre de caractérisation de zones humides et d’autres expertises habitats naturels. Elle peut répondre à des missions d’expertises et de suivi faunistique en appui des équipes.

Dans le cadre de ses missions, elle peut accompagner les bénévoles de l’association, les acteurs de terrain, et d’autres partenaires.

Prise de fonction : avril 2025

Candidature (CV + lettre de motivation) à adresser au plus tard le 3 mars 2025 à l’attention du Président de Vienne Nature. E-Mail. :

Missions :

  • Étude et expertise : réalisation ou participation à la réalisation d’études techniques sur la flore et les habitats naturels (notamment inventaires zones humides), conduite des inventaires scientifiques, des diagnostics et des expertises.
  • Rédaction : rédaction de rapports et comptes rendus d’études et de suivis, mise à jour de bases de données sous logiciels spécifiques, développement des outils (tableaux de bord, statistiques) et valorisation des résultats acquis.
  • Mise en œuvre de suivis et d’expertises faunistiques en appui si nécessaire.

Compétences requises

  • Formation environnementale Bac+4 ou Bac+2 avec expérience (biologie, faune, flore et milieux naturels) ; solide connaissance en botanique et en phytosociologie,
  • Connaissances naturalistes autres : Odonates, Amphibiens et Reptiles
  • Expérience en traitement et valorisation des données notamment sur système d’information géographique (QGIS).

 Savoir-faire :

  • Sens du relationnel et aptitudes au travail en équipe.
  • Rigueur scientifique et esprit de synthèse.
  • Autonomie, disponibilité, réactivité, adaptabilité, sens de l’observation
  • Capacité rédactionnelle
  • Maîtrise des outils de bureautique
  • Permis B et véhicule personnel indispensables

Conditions de travail :

  • Contrat de travail à durée déterminée à temps plein de 12 mois (possibilité de poursuite)
  • Temps de travail : 35 heures annualisées (22 jours RTT).
  • Rémunération : Groupe D (2160 € brut/mois) + reprise d’ancienneté / reconstitution de carrière selon grille de la convention collective nationale de l’animation (ECLAT) + mutuelle + prime transport.
  • Compte tenu de la spécificité du poste de chargé d’étude, la personne pourra être amenée à travailler en dehors des horaires habituels.
  • Des véhicules de service existent, mais un véhicule personnel reste indispensable (déplacements indemnisés).

Télécharger l’offre d’emploi en pdf à ce lien

Candidature (CV + lettre de motivation) à adresser au plus tard le 3 mars 2025 à l’attention du Président de Vienne Nature. E-Mail. : contact[at]vienne-nature.fr

Conférence Des oiseaux, des bagues et des bagueur.se.s

Conférence Des oiseaux, des bagues et des bagueur.se.s

Le jeudi 6 février, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres organise une conférence sur le baguage des oiseaux à 18h au 48 rue Rouget de Lisle à Niort.

Comment ? Quand ? Par qui ? Pourquoi ?

Etienne Debenest, coordinateur technique du GODS, bagueur généraliste depuis 2017 et responsable bagage pour l’association Sylatr, vous dévoilera tous les secrets de cette méthode de suivi des oiseaux sauvages !

Inondation en Poitou-Charentes conférence

Conférence 2024 : « Inondation en Poitou-Charentes »

Le samedi 2 novembre 2024, Poitou-Charentes Nature organisait, dans le cadre du 40e Festival International du Film Ornithologique de Ménigoute une conférence – table ronde en partenariat avec Mainate et avec le soutien financier du conseil régional Nouvelle-Aquitaine et de la DREAL Nouvelle-Aquitaine :

« Inondation en Poitou-Charentes : connaître pour agir »

Cette année, nous proposons le sujet des inondations en Poitou-Charentes, thème de circonstance car notre région a été particulièrement affectée par ce phénomène en 2023 et 2024. Nous aborderons des aspects historiques et géographiques en rappelant quelques épisodes particulièrement graves et en examinant les différentes causes de ces inondations. Nous entendrons des témoins directs. Nous proposerons de parcourir les différentes mesures de prévention mises en place. Le lien sera fait entre évolution de ce phénomène et changement climatique.

Les intervenants

  • Thierry SAUZEAU professeur d’histoire moderne à l’Université de Poitiers. Intervient dans l’enregistrement de 6 min 04 à 25 min 37
  • Pascal VILLENAVE responsable prévention des crues à la DREAL Nouvelle-Aquitaine. 25 min 37 à 36 min 20
  • Charlotte TOUSSAINT adjointe à la ville de Saintes (17) en charge de la salubrité publique, du cadre de vie, des espaces vert, du développement durable et de la transition écologique et énergétique. 36 min 20 à 52 min 30
  • Pascal OLIVIER président du Syndicat mixte du bassin versant de la Sèvre Niortaise et maire de la commune de Saint-Marc-la-Lande (79). 52 min 30 à 1h 06 min 52
  • Karim LAPP ingénieur écologue, responsable de la mission prévention, gestion de crise et résilience à Grand Poitiers (86). 1h 06 min 52 à 1h 25 min 55

Animation par Jean-François LOUINEAU, écologue, membre d’une famille victime de la tempête Xynthia en 2010.

intervenants conférence inondation 2024

Cette conférence a été enregistrée par Nathan Braconnier de l’association Mainate, montée et diffusée par Poitou-Charentes Nature, avec le soutien financier du Conseil régional Nouvelle-Aquitaine et de la DREAL Nouvelle-Aquitaine.

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Région Nouvelle-Aquitaine
DREAL Nouvelle-Aquitaine

La victoire de la biodiversité

La victoire de la biodiversité

Communiqué de presse du collectif d’associations engagées dans les recours contre les 16 « réserves de substitution » (méga-bassines) du bassin Sèvre Niortaise-Mignon

Après plusieurs années de procédure, la Cour administrative d’appel de Bordeaux a retoqué ce jour les autorisations environnementales délivrées par les Préfectures de la Vienne, des Deux-Sèvres, et de la Charente-Maritime à la SA Coopérative de l’Eau des Deux-Sèvres pour la construction et l’exploitation de 16 réserves dites de substitution sur le bassin Sèvre Niortaise-Mignon. 4 des 16 bassines sont concernées par la suspension des autorisations tant qu’une demande de dérogation espèces protégées ne sera pas obtenue par le porteur de projet.

Il s’agit de la deuxième fois que les tribunaux repassent après les Préfectures pour sanctionner des irrégularités du projet qui n’a jamais été pensé en conformité avec le droit de l’environnement. Cette nouvelle pratique juridique est critiquable : si un projet est jugé illégal, il doit être annulé, pas régularisé. Ceci encourage également les constructions en cours de procédure et les passages en force.

Le 27 mai 2021, le Tribunal administratif de Poitiers avait déjà suspendu l’exécution des autorisations environnementales et imposé un redimensionnement de 9 réserves sur 16, les calculs des volumes n’étant pas conformes avec le principe même de la substitution.  

La biodiversité était la grande oubliée de la première instance. C’est une des raisons pour laquelle nos 10 associations ont décidé d’aller en appel.

La Cour administrative d’appel de Bordeaux a confirmé ce jour les enjeux avifaunes en suspendant une nouvelle fois l’exécution des autorisations pour 4 réserves (SEV14, SEV15, SEV24 et SEV26) pour absence de dérogation espèce protégée malgré les enjeux identifiés pour l’Outarde canepetière. Cette espèce en danger d’extinction a subi un déclin de 94% entre 1978 et 2000 et sa population migratrice ne subsiste plus que dans le centre-ouest de la France.

Depuis 2016, les associations alertent sur les atteintes directes et indirectes des réserves à l’encontre de plusieurs espèces protégées. Les méga-bassines pérennisent un système d’agriculture intensive responsable du déclin de la biodiversité et mettant en danger les populations d’espèces menacées comme l’Outarde canepetière, l’Œdicnème criard, le Busard cendré ou la Pie grièche à tête rousse.

Pourtant, alors que les associations disposent de toutes les données, réalisent les suivis et mettent en place des mesures agro-environnementales avec des agriculteurs pour protéger l’avifaune sur ce territoire, leurs alertes ont été passées sous silence et la Coopérative de l’Eau des Deux-Sèvres, soutenue par l’Etat, a toujours refusé de déposer une demande de dérogation. Fort heureusement, la Cour administrative d’appel vient de l’imposer.

Comment expliquer en effet que quelques exploitations connectées aux méga-bassines détruisent l’investissement de nombreux acteurs associatifs et agricoles dans la préservation de l’avifaune de plaine, en général, et de l’Outarde canepetière, en particulier, sans même disposer d’une dérogation pourtant rendue obligatoire par le code de l’environnement ?

Pire, sachant que la Cour risquait d’imposer cette dérogation, la Coopérative de l’Eau 79 a fait le choix d’entamer les travaux à Ste Soline en mars 2023 avant la décision d’appel. Pour ces faits, une plainte pour destruction de 17 hectares d’habitat d’une espèce protégée a été déposée par notre collectif.

A ce jour, les associations s’interrogent sur l’obstination de l’Etat et de la Coopérative de l’eau à poursuivre ce projet délétère. En plus d’avoir été jugé surdimensionné et attentatoires à la biodiversité par deux juridictions, il est probable qu’il soit impossible de remplir toutes les bassines à l’avenir.

En effet, en parallèle du recours contre les autorisations environnementales de ce projet, l’Autorisation Unique de Prélèvement (AUP) pour l’irrigation agricole sur le territoire des 16 bassines a été annulée par le Tribunal administratif de Poitiers le 9 juillet 2024 en raison de volumes autorisés excessifs. Le juge s’est substitué à l’Etat pour déterminer lui-même des volumes plus cohérents avec la réalité de la ressource en eau. Ce volume, qui devrait encore être réduit par la suite, ne permettrait de remplir que ces 16 réserves, ce qui laisserait les autres irrigants du périmètre sans eau. L’accaparement de l’eau par une minorité d’irrigants au détriment du reste de la profession ne peut plus être nié. En outre, ce jugement n’étant pas exécuté, le remplissage actuel des bassines construites en cours de procédure est illégal. L’Etat n’a rien fait pour les stopper.

L’Etat et la Coopérative de l’eau 79 poursuivent donc leur fuite en avant en privilégiant les intérêts économiques de court terme d’une minorité sur l’usage partagé de la ressource en eau et la protection de l’environnement.

Face à ce constat, les associations appellent à l’abandon de ce projet obsolète, pensé pour une minorité et subventionné par de l’argent public. Les politiques publiques et les financements doivent être réorientés vers une évolution des pratiques pour tous les agriculteurs.  Rappelons que seuls entre 6 et 8% de la surface agricole utile est irriguée, la majorité des agriculteurs utilisant l’eau pluviale.

Il importe de mettre en place une gestion collective et transparente de l’eau visant l’intérêt général et la protection des milieux naturels. Le changement climatique l’impose.

L’Association agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique des pêches sportives Saint-Maixentaises,
L’Association de Protection, d’Information, d’Etude de l’Eau et son Environnement (APIEEE),
La Fédération Poitou-Charentes Nature (PCN),
La Fédération 17 des Associations de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (APPMA),
La Fédération 79 des Associations de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (APPMA),
Le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres (GODS),
La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO),
Nature Environnement 17 (NE17), 
SOS Rivières et Environnement,
Vienne Nature

Livre Oiseaux du poitou-charentes

Les oiseaux du Poitou-Charentes à 15 € seulement

LA référence des ouvrages sur les oiseaux du Poitou-Charentes à prix réduit !

Fruit des enquêtes, études et milliers de données récoltées par les associations ornithologiques régionales, cet ouvrage de 432 pages (24 x 32 cm) propose un riche panorama des oiseaux du Poitou-Charentes.

Les Oiseaux du Poitou-Charentes est désormais en vente au prix réduit de 15€.

Ce livre conçu pour tous les passionnés des oiseaux, qu’ils soient naturalistes confirmés ou simples amoureux de la nature, comprend plus de 500 superbes photographies couleur et figures, 180 cartes de répartition des oiseaux nicheurs en Poitou-Charentes. Découvrez des extraits de chapitres en bas de cette page.

Nicheurs, migrateurs, hivernants, occasionnels… plus de 460 espèces d’oiseaux observées en Poitou-Charentes sont présentes. On découvrira aussi les milieux qu’ils fréquentent, l’histoire régionale de l’ornithologie, les grands paysages régionaux ainsi que l’importance de la région pour les oiseaux.

Membres de Charente Nature, du Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres et de la LPO, les auteurs sont tous des naturalistes confirmés réunis autour d’une même passion : faire découvrir et protéger les oiseaux !

Ce livre est disponible dans les locaux de notre réseau d’associations

  • Poitou-Charentes Nature – 14 rue Jean Moulin 86240 Fontaine le Comte
  • Charente Nature – 5bis Impasse Lautrette – 16000 Angoulême
  • Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres – 48 rue Rouget de Lisle – 79000 Niort
  • LPO
    • à l’Espace Nature – 35 rue Audry-de-Puyravault (Espace Colbert) – 17300 Rochefort
    • à la Maison du Fier – Route du Vieux Port – 17880 Les Portes-en-Ré
    • 21 rue de Vaugouin – 17000 La Rochelle
      I-Pôle – 2 Rue des Chasseurs – 16400 Puymoyen
      16 bis rue de Saint-Maixent – 79340 Ménigoute
      25 rue Victor-Grignard – 86000 Poitiers
  • Nature Environnement 17 – 2 avenue Saint Pierre – 17700 Surgères

Quelques extraits du livre

exposition orchidées

6e exposition internationale d’Orchidées (17)

La communauté des Communes de Haute-Saintonge et la Société Française d’Orchidophilie Poitou-Charentes-Vendée (SFO PCV) vous invite à venir découvrir la 6e exposition internationale d’orchidées qui aura cette année lieu au :

Centre des Congrès de Jonzac (17)
le samedi 30 novembre et le dimanche 1er décembre

Au programme une exposition, de la vente et des animations de 10h à 18h.

L’entrée est à 3€ ou gratuite pour les moins de 14 ans.

exposition orchidées
écureuil

Campagne de dons pour le centre de sauvegarde de Torsac

Face à l’augmentation constante des dépenses, le Centre de Sauvegarde de la faune sauvage de Charente Nature lance une campagne de dons sur HelloAsso pour collecter 40 000 € d’ici la fin de l’année. Votre générosité, à partir de 1 €, nous permettra de continuer à prendre soin des animaux en détresse. Nous vous remercions de tout cœur pour votre soutien, qui est essentiel à la poursuite de notre mission. Merci pour eux !

Conférence Inondation en Poitou-Charentes

Conférence Inondation en Poitou-Charentes

Dans le cadre du 40e Festival International du Film Ornithologique de Ménigoute, Poitou-Charentes Nature organise cette année encore une conférence avec le soutien de l’association Mainate, du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine et de la DREAL Nouvelle-Aquitaine. Celle-ci portera sur la thématique :

« Inondation en Poitou-Charentes : connaître pour agir »
Samedi 2 novembre de 10h à 12h30 à la salle Romane de Ménigoute (79)
L’entrée est gratuite et ouverte à tous

Les inondations en Poitou-Charentes, thème de circonstance car notre région a été particulièrement affectée par ce phénomène en 2023 et 2024. Nous aborderons des aspects historiques et géographiques en rappelant quelques épisodes particulièrement graves et en examinant les différentes causes de ces inondations. Nous entendrons des témoins directs. Nous proposerons de parcourir les différentes mesures de prévention mises en place. Le lien sera fait entre évolution de ce phénomène et changement climatique.

Six invités sont au programme :

  • Thierry SAUZEAU professeur d’histoire moderne à l’université de Poitiers
  • Pascal VILLENAVE responsable de la prévention des crues à la DREAL Nouvelle-Aquitaine
  • Véronique ABELIN-DRAPRON vice-présidente du Conseil départemental de Charente Maritime, conseillère municipale de Saintes (17)
  • Pascal OLIVIER président du Syndicat mixte du bassin versant de la Sèvre Niortaise, maire de la commune de Saint-Marc-la-Lande (79)
  • Karim LAPP ingénieur écologue, responsable de la mission prévention – gestion de crise – résilience de Grand Poitiers (86)
  • Animation par Jean-François LOUINEAU, écologue, membre d’une famille victime de la tempête Xynthia en 2010

Nous serions heureux de vous accueillir parmi nous, la conférence sera suivie d’un apéritif.

Toute la conférence sera enregistrée par l’association Mainate pour être disponible à l’écoute d’ici quelques semaines sur le site de Poitou-Charentes Nature.

Bassin du Clain : le Parlement de l’eau en mort cérébrale !

Bassin du Clain : le Parlement de l’eau en mort cérébrale !

Les associations Confédération Paysanne Vienne, LPO Poitou-Charentes, UFC Que Choisir Vienne et Vienne Nature ont publié le 26 septembre 2024 le communiqué de presse inter-associatif suivant :

LES INTIMIDATIONS ET INVECTIVES VONT-ELLES STOPPER LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ?

Certains semblent le croire. Ce sont les auteurs de menaces contre François Bock et Jérémie Godet, respectivement vice-président et président de l’EPTB Vienne, structure porteuse de l’étude HMUC. Nous exprimons à ces deux élus notre pleine solidarité. Rien ne peut justifier ces agissements et nous regrettons que le report de 9 mois du vote de HMUC[1] par la CLE[2] du SAGE[3] Clain semble récompenser les pressions exercées depuis plus d’un an sur ce malheureux « Parlement de l’eau »[4].

Le 12 septembre 2024, pour la deuxième fois après une première tentative le 7 juin 2023 (voir notre communiqué de presse), les membres de la CLE ont reporté sous la pression de gros irrigants le vote de cette étude scientifique HMUC à la fin du premier semestre 2025.

De quoi l’étude HMUC est-elle donc coupable ?

De quantifier la diminution des volumes d’eau mobilisables qu’il faut désormais partager équitablement entre tous les usages, sous bassin par sous-bassin, été et hiver, mois par mois, eaux superficielles et souterraines. Elle est le socle scientifique et technique qui permet enfin de bâtir sur du solide des solutions d’adaptation au changement climatique afin de sécuriser l’eau potable, de remettre les milieux en bon état et de garantir de l’irrigation aux productions agricoles destinées à l’alimentation humaine et à l’élevage. Il est urgent d’appliquer les mesures techniques listées par l’étude HMUC ; producteurs d’eau potable et agriculteurs ont besoin de visibilité. Alors pourquoi attendre ?

Achevée depuis deux ans, l’étude HMUC est un acquis : elle n’a pas à être votée ! La justice administrative en a pris acte dans son jugement sur les projets de méga-bassines de La Pallu. Le Préfet l’a rappelé lors de la dernière CLE alors même qu’il prétend lui apporter des « correctifs ».

Alors pourquoi tant de bruit et de fureur pour retarder ce vote ?

Le lobby des méga-bassines a d’abord compté sur une étude partiale sur l’économie agricole du territoire du Clain pour réviser les résultats d’HMUC au motif qu’ils ne sont pas compatibles avec le modèle d’irrigation agricole dominant, considéré comme le seul possible.

Ce détricotage d’HMUC étant aujourd’hui exclu, ces lobbyistes cherchent simplement à gagner du temps pour ne rien changer. Ils visent à retarder le moment d’intégrer les résultats d’HMUC dans le SAGE Clain. Ils n’ont pas d’autre projet que de pomper jusqu’à ce que les coupures d’eau potable, les assecs de rivières et les vidanges précoces des nappes imposent en catastrophe des changements qui n’auront pas été préparés.

Nous ne voulons pas de cette politique du pire.

Une étude socio-économique indépendante des lobbies et de l’État sera la colonne vertébrale du véritable Projet de Territoire de Gestion de l’Eau (PTGE) que nous réclamons depuis 2015. D’abord un état des lieux s’impose sur les coûts des impacts de l’agriculture intensive pratiquée aujourd’hui dans le bassin du Clain sur la qualité de l’eau, la santé publique et la biodiversité. Une étude prospective précisera les avancées sur les emplois et les revenus agricoles qu’aura le passage à un système de production agricole sobre en eau et en intrants chimiques. Elle définira les conditions de faisabilité économique, technique et d’accompagnement des agriculteurs qui permettront le nécessaire recentrage de l’irrigation sur des filières alimentaires à forte valeur ajoutée qu’il conviendra de créer ou de développer. Elle traitera de tous les enjeux économiques, eau potable et biodiversité compris.

Le 12 septembre 2024, la CLE du SAGE Clain s’est sabordée. Elle a reconnu son incapacité à débattre et à décider. Sous les pressions, elle se met en sommeil pour près d’un an en pleine tourmente. Et pourtant ça urge de toutes parts.

Que faut-il de plus pour démontrer qu’il faut changer de gouvernance ?

Un parlement de l’eau digne de ce nom sera représentatif avec une participation à parts égales des trois grands blocs d’intérêts en jeu : eau potable ; milieux naturels ; usages (agricoles comme industriels). Il ne sera l’outil ni des services de l’État, ni d’un syndicat agricole, ni d’une poignée d’exploitants qui n’expriment pas les besoins des 800 fermes irrigantes, ni ceux des 4 000 fermes de la Vienne.

Nous rappelons que, dans les limites de ce que permettaient les chiffres, les choix nécessaires à la réalisation de l’étude HMUC ont toujours été très favorables à l’irrigation et que l’hypothèse climatique (plus un degré en 2050) est antérieure à l’accélération du changement climatique que nous connaissons aujourd’hui. Raison de plus pour se mettre tout de suite au travail et choisir collectivement des solutions d’économie d’eau qui pourront s’adapter à l’évolution du volume prélevable.

Associations signataires :
Confédération Paysanne Vienne
LPO Poitou-Charentes
UFC-Que Choisir 86
Vienne Nature

[1] Hydrologie Milieux Usage Climat
[2] Commission Locale de l’Eau
[3] Société Coopérative Anonyme de Gestion de l’Eau
[4] Nom abusivement donné à la CLE pour faire croire à un semblant de démocratie (cf. article du Monde intitulé La démocratie de l’eau, une promesse inachevée (6/09/24))